L'esprit du sport

Les as du week-end

Un reportage qui se termine par un plateau de fruits de mer sur le port de Honfleur ne peut être qu'un bon reportage. Ce fut le cas pour cette excursion à Deauville pour le RIDE, concours hippique rassemblant une compèt de concours complet, une de saut d'obstacles et une autre d'attelage. Un très agréable samedi passé dans un très joli cadre. Pff je serais bien resté le dimanche, moi. Merci à Martine et Emilie pour leur sympathique et efficace accueil.

Pour le concours complet, on prend le même, Nicolas Touzaint, on change juste de cheval (Tatchou à la place de Galan de Sauvagère), et on recommence. En foot, l'Anglais Gary Lineker avait un jour déclaré que le foot était simple à comprendre, que c'était un sport qui se jouait à 11 contre 11 et qu'à la fin c'était l'Allemagne qui gagnait. Eh bien en complet c'est un peu la même chose. C'est du dressage, du cross et du saut et à la fin... c'est Touzaint qui gagne. A se demander s'il ne gagnerait pas encore avec un bourricot sous la selle... En saut d'obstacles, c'est Olivier Guillon qui a empoché le jackpot avec Ionesco de Brekka au terme d'un superbe tour en finale. Une victoire qui me fait bien plaisir car Olivier est toujours très sympa et ne se la pête pas contrairement à certains...

Un mot sur le RIDE (Rencontres Internationales des Disciplines Equestres). Cet événement est organisé par ASO. Les mauvaises langues diront que si l'on en parle dans le journal c'est parce que c'est une organisation "maison". Faux. Le pire c'est que même en interne, certains (qui n'y connaissent rien mais qui se sentent toujours obligés de la ramener quel que soit le sujet... eh oui on n'est pas à l'abris des abrutis) le pensent aussi. Si l'on parle du RIDE, c'est avant tout pour sa légitimité sportive. Le saut est codifié 5 étoiles soit le plus gros coefficient et le complet est un 3 étoiles (le maxi est de 4). Le plateau présent, attiré par une grosse dotation, était de tout premier plan avec par exemple en complet l'Australien Fredericks, n°1 mondial. Le concept très original de l'épreuve avec différentes disciplines associées est aussi très porteur. Les organisateurs ont égalemement légèrement dépoussiéré certaines règles de façon à rendre la compétition encore plus attractive (attention tout de même à ne pas trop dévier vers des Jeux du cirque). Et ça marche. Les spectateurs ne s'y sont d'ailleurs pas trompés puisque ce dimanche, 7000 personnes se sont rendues sur l'hippodrome. Samedi, j'ai vu des fans qui couraient d'un obstacle à l'autre pour faire des photos, des cavaliers de CSO passionnés par le spectacle du cross du complet ou par la dextérité des attelages, des familles venues passer la journée et surtout, j'ai vu des gosses contents d'être là. Et ça, ça ne trompe pas !  J'espère vraiment qu'une compétition comme celle-là trouvera sa place dans le calendrier. Il faut du temps pour pérenniser un tel événement qui ne peut se développer que par un bouche-à-oreille favorable. Le Ride dispose de nombreux atouts et mérite à coup sûr un beau destin.

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Bravo aussi à Nancy, leader de la Ligue 1. Je ne sais pas si ça durera longtemps mais ça fait plaisir de voir une équipe a priori "modeste" (ce n'est en rien péjoratif) occuper la première place du Championnat devant des "gros" clubs, qui eux se retrouvent dans la panade totale. En s'appuyant sur une politique dont la continuité est la base (aucune recrue à l'intersaison), les Lorrains ont construit une belle équipe, sans "star" mais avec des valeurs hélas peu communes dans le monde pro. Nancy profite aussi de la médiocrité de ce championnat de France. Si si je vous assure. L'avantage de travailler le week-end au journal, c'est que l'on dispose de toute une série de chaînes qui nous permettent de voir tous les matches anglais, allemands, italiens, espagnols etc... Même si les commentateurs de Canal ou de France 2 essaient de nous survendre la Ligue 1 comme un grand championnat, la France malheureusement évolue aujourd'hui dans un autre monde comparé aux quatre autres grands championnats. Et encore une fois sans vouloir leur ôter le moindre mérite, voir Nancy, Valenciennes et Le Mans dans le Top 5 est assez révélateur. Heureusement que le mardi et le mercredi, on a du vrai foot avec la Ligue des champions et l'Equipe du Dimanche, le dimanche soir.

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Ce lundi soir se dispute la finale du très prestigieux British Open. As usual, les tits Français ont fait fort. Grégory Gaultier, notre vice-champion du monde et n°4 mondial, s'est débarassé dimanche en demi-finale de l'Egyptien Amr Shabana, ni plus ni moins que le n°1 mondial. Histoire de se mettre à la hauteur, Thierry Lincou, champion du monde et n°1 planétaire en 2005, désormais n°5, a lui disposé de l'Australien David Palmer, champion du monde et n°3 mondial. Voilà donc les deux lascars en finale. Une sacrée performance quand on sait qu'en squash, le niveau est tellement homogène qu'aucun match face à un top 10, n'est facile. Alors, quel que soit le résultat final, bravo à eux.

Toutes les infos et photos (dont celle-ci) sur www.sitesquash.com

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Un mot sur les Chouettes du Football Féminin d'Issy les Moulineaux, le club où j'entraîne désormais les gardiennes. Le Championnat de DH reprenait donc ce samedi avec d'entrée un match au sommet face à Herblay, 1er la saison dernière. Un véritable choc entre les deux équipes favorites qui présentent de sacrés effectifs pour des clubs de DH. Herblay a ainsi reçu le renfort à l'intersaion de plusieurs joueuses ayant évolué en D1 et D2, certaines étant même internationales. Même chose chez nous avec quelques renforts de taille. Résultat: victoire 4-2 pour nos troupes qui entament donc parfaitement cette saison dont l'objectif sera à nouveau la montée en D3. En espérant que du côté de la Ligue, on montre un peu plus de compétences que la saison dernière (ça ne devrait pas être dur...)

ISSY - HERBLAY : 4-2 (2-1). Buts: Islay, Nina, Tizi, Agnès.

ISSY : Amandine - Sarah, Angie, Maryse, Céline - Sophie, Nina, Zoé, Emilie - Islay, Tizi. Puis Agnès, Cindy, Sabah.

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Un petit hommage pour finir à Marcel Marceau, plus connu sous son nom d'artiste, le mime Marceau, mort ce week-end. J'ai eu la chance d'assister à l'un de ses spectacles il y a quelques années. J'en garde un grand souvenir. Ce spectacle avait une âme. En une seconde son visage pouvait passer de la plus grande joie à l'infinie tristesse. Un beau moment de pureté. Un grand artiste... Bip.........

Ciao bella Roma... / Tri de Pékin

Et me voilà de retour de Rome, une ville qui me manque souvent, une ville décidément pas comme les autres, pleine de mystères et de surprises mais aussi très très séduisante...Peut-être même qu'un jour, je pourrais y vivre... qui sait ce que l'avenir réserve... ?

Les championnats d'Europe de concours complet se donc terminés en beauté avec le sacre de Nicolas Touzaint en individuel et la médaille d'argent  de la France par équipes, derrière les intouchables rosbeefs, sacrés pour la septième fois consécutive. Du même coup, la France se qualifie pour les Jeux olympiques et pourra y défendre le titre acquis il y a trois ans à Athènes.

Une équipe de France qui a su se serrer les coudes quand les affaires étaient pour le moins mal engagées après l'abandon du premier bleu de service sur le cross bicoz cheval souffrant d'une tendinte (enfin à ce qu'on nous a dit... :s...). Le moindre abandon et c'en était terminé... Mais derrière leur leader, Eric Vigeanel et Didier Dhennin ont tenu bon et ont réalisé de superbes performances. Avec en plus Jean Teulère (champion du monde 2002) quatrième en indiv et Cédric Lyard, cinquième toujours en indiv, il y a de quoi être optimiste pour la suite. Thierry Touzaint, en photo ici aux côtés de Nicolas, son neveu, a encore réussi à faire prendre la mayonnaise. Avec aussi un peu de malice...

Pour en finir avec la série "vis ma vie", un dernier petit récit sur la dernière journée de compèt, le dimanche. Arrivée de bonne heure sur le site de façon à assister à la visite vétérinaire, une visite de contrôle au lendemain du cross qui permet de vérifier si le dada est en état de poursuivre (trois juges et un véto qui observent le cheval en train de courir avec tout un cérémonial assez "british"). Cette visite sera d'ailleurs fatale à l'équipe d'Allemagne alors deuxième. La France en profite pour grignoter une place.

Histoire d'anticiper sur la fin d'après-midi, j'attaque mes papiers avant même l'épreuve de saut d'obstacles en partant du principe que Nicolas, alors en tête, va conserver sa position (mon éternel optimisme...) et que les Français resteront eux aussi sur le podium. Je sais qu'a priori, j'ai 5 col pour le journal du lundi (dont une col sera consacrée au saut d'obstacles qui joue son maintien en Super-Ligue à Barcelone). ça me laisse de la place pour un papier général, un petit QR (questions-réponses) de Nicolas, les résultats et les petites fiches de Touzaint et de son cheval Galan de Sauvagère (ça j'avais prévu et je les ai laissées déjà prêtes au journal avant de partir à Rome... c'est toujours un peu de temps de gagné quand tout s'accélère). Petite précision pour le QR: n'ayant pas exploité toute l'interview de Nicolas effectuée lors du stage en Normandie, j'en profite pour réintégrer ces déclas dans l'interview du jour. Là encore, ça fait gagner du temps et ça permet de ne pas faire répéter au sportif des choses qu'il m'a déjà dites. Restera donc juste à ajouter "l'émotion" et les commentaires sur la victoire. Le scénario espéré se confirme.

Normalement les journalistes n'ont pas accès à la zone réservée aux cavaliers et aux staffs nationaux, ... mais comme on est en Italie, on y va quand même sans aucun souci... Interview express des cavaliers, des entraîneurs, du DTN qui ne s'attarderont pas en conf de presse bicoz avion à prendre dans la soirée. Et voilà le tour est joué. Bonne nouvelle en provenance de Paris puisque le judo n'ayant pas ramené de médaille dans la nuit, je récupère une col et demie supplémentaire. Comme je le sentais venir, j'avais mis en boîte un récap de la saison de ouf de Touzaint. On y ajoute un petit chiffre infographié et ça le fait. Deux heures plus tard, vers 19 heures, tout est bouclé. Ainsi s'achèvent les Championnats d'Europe de concours complet. Quatre jours très sympa avec des gens sympas et un traitement dans le journal que j'estime avoir été juste (pour une fois, pas de frustration). Place désormais au RIDE, à Deauville, où je serai samedi, avec du concours complet mais aussi du saut d'obstacles et de l'attelage (j'y reviendrai).

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Un grand bravo à mes 13 camarades du Meudon Triathlon à l'arrivée du Triathlon moyenne distance (3km de natation, 80km de vélo et 20km de course à pied) de Val de Reuil. Bravo aussi à ma triathlète préférée, j'ai nommé Cécile, et à Erwan son homme, également finisher. Comme d'hab, Ben alias Pierre-Yves Provost, qualifié je le rappelle pour l'Ironman d'Hawaii dans un mois, fut le plus brillant en 4 h 39'30''. Bravo aussi à la jolie Amélie qui se lançait sur cette distance et finisheuze en 5 h 39', trois petites minutes devant Nanouk. Bravo mesdemoiselles.

Petit aparté me concernant, il semblerait y avoir un début de commencement d'amorce de retour de motivation... Je suis même allé courir une petite heure mardi soir... Faut dire aussi que dans dix jours il y a Paris-Versailles, dans dix jours, Marseille-Cassis et vaguement dans deux mois, le Marathon de la Rochelle...(eh oui je suis inscrit à tout ça...) Il est donc temps de m'y remettre un peu histoire de limiter les souffrances...

Du côté des champions, sortie plutôt moyenne de l'équipe de France lors de la manche préolympique de Coupe du monde à Pékin. Meilleur tricolore, Fred Belaubre, 9e, rattrape son gros échec des Mondiaux où il avait terminé très très loin. Il est hélas le seul à entrer dans le top 10. Les filles qui avaient réussi de belles choses au mondial, ont cette fois eu beaucoup de mal à suivre le rythme. Il reste un an pour aller grppiler les secondes qui manquent encore en course à pied. Car dans le contexte olympique, pour un sport comme le triathlon, si l'on veut exister et sortir du très petit milieu du triathlon, c'est la médaille ou rien. Quatrième ou cinquième, c'est bien certes, mais médiatiquement, ça gênerera le même trâitement médiatique qu'une 40e place.

Et dernier mot sur le triathlon. L'Espagnol Gomez et la Portugaise Fernandes commencent à me gaver. Je suis désolé, mais les gens qui sont en forme douze mois sur douze, qui ne connaissent jamais de jour sans et qui franchissent les lignes d'arrivées sans même être essouflés comme si ils venaient de terminer un vulgaire footing de récup... j'ai un peu de mal... Je sais c'est gratuit, mais ça me soulage...

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Un mot de cinéma. J'ai adoré le troisième volet de "La mémoire dans la peau". Trop trop fort Jason Bourne !!! C'est pour moi le meilleur des trois. Un rythme infernal, des scènes géniales de poursuite ou de combat, un scénario surprenant, ça n'arrête jamais. Le tout avec une très bonne BO. Les deux heures passent super vite.

Un petit conseil toutefois, essayez d'éviter les premiers rangs sous peine d'avoir un peu mal au coeur sur certaines scènes d'action. La façon de filmer et de monter est assez radicale.

Pensées à Benny Vansteelant

Pour commencer une bien triste nouvelle avec la disparition du Belge Benny Vansteelant. Benny Vansteelant, n'avait que trente ans. Il était le plus grand duathlète de tous les temps, quadruple champion du monde de duathlon courte distance et quadruple champion du monde sur le longue distance. Il était licencié en France, à Mulhouse. Samedi dernier, lors d'une sortie d'entraînement à vélo, le champion s'était fait shooté par une voiture. Il était entré à l'hôpital avec une double fracture de la jambe, une épaule en miettes, un poumon perforé, la rate explosée. Opéré d'urgence, il semblait hors de danger et était même sorti des soins intensifs. Il a pourtant été retrouvé mort hier matin (une autopsie a été demandée).

Une grande pensée pour lui et ses proches. Ainsi que pour tous les anonymes, victimes eux aussi d'accidents de la route lors d'une sortie vélo. On voit vraiment de tout sur les routes avec des comportements d'automobilistes parfois criminels. Mais la bêtise n'est pas une exclusivité d'automobilistes. J'ai parfois vu des cyclistes faire n'importe quoi. Ce genre d'accident et de drame rappelle que nous ne sommes que peu de choses. Alors ce week-end, sur les routes, soyez prudents.

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Du côté des dadas et du Championnat d'Europe de concours complet )à Pratoni, près de Rome, les choses s'arrangent pour le clan français. Grâce à Nicolas Touzaint et Galan de Sauvagère (en photo) deuxièmes à titre individuel après une magnique reprise de dressage (enfin c'est ce qu'on m'a dit vu que j'ai bien du mal à faire la différence d'un couple à l'autre), la France se retrouve troisième par équipes. L'écart est relativement important sur les Allemands et les Rossbeefs, mais rien n'est encore perdu pour le titre. Car ce samedi, c'est le cross. Le moment de vérité. Celui où les mecs doivent mettre toutes leurs tripes sur le pré. Le moment où l'adrénaline est à son comble, celui où l'on peut tout perdre... parfois même plus que des points et des places comme le rappellent les trois décès qui ont frappé trois cavalières ces derniers mois.

10'34'' pour effectuer 6020 m (soit 34km/h) avec 41 sauts à effectuer dont certains font peur ! Le tracé de Pratoni est infernal. Des montées et des descentes qui se répètent à l'envi, des obstacles d'une grande technicité ; les cavaliers se doivent d'être concentrés en permanence. Tension maximale. Sachant qu'un refus coûte vingt points, qu'une chute en vaut soixante, tout peut arriver ce samedi. Bonnes ou mauvaises surprises. A suivre...

Dans les coulisses de la salle de presse, le clan français s'est considérablement renforcé ce vendredi. Nous voilà presque en majorité, prêts à prendre le pouvoir. Et ce ne sont pas les journalistes rossbeefs présentes qui vont nous freiner même si l'on sent bien de temps en temps que nos discussions parfois animées et surtout assez bruyantes, les importunent quelque peu... Au total, avec l'AFP, Ouest-France, et L'Equipe du côté des généralistes, la presse spécialisée Cavadéos, L'Eperon, www.lecomplet.com, Sports Equestres, www.equisup.fr, quelques photographes indépendants, la télé Equidia avec Kamel et la très sympatique Marine accompagnée de son mari photographe, plus l'équipe de la Fédé (Gautier, Xavier...) nous sommes environ une quinzaine de Tricolores. Ce qui pour un tel événement est vraiment beaucoup puisqu'il ne doit pas y avoir plus de 3 Italiens, une quinzaine d'Anglais et une dizaine d'Allemands.

A titre perso, une journée assez classique avec arrivée sur le site vers 9 heures puis finalisation de mon article de présentation du cross. Comme neuf fois sur dix, j'ai du mal à rester dans les distances souhaitées, à savoir environ 4500 signes pour le chapeau (à L'Equipe, on appelle chapeau, le papier principal d'une rubrique... dans d'autres journaux, le chapeau se résume à l'attaque du papier, c'est-à-dire aux premières lignes). C'est ensuite un crève-coeur de supprimer des éléments du papier. C'est toujours frustrant bien évidemment de garder des infos sous le coude. Mais c'est l'jeu... Je découvre en début d'après-midi que je n'ai finalement que deux colonnes (l'équivalent d'un quart de page). Sachant que les résultats vont me prendre une demie col, je comprends assez vite que le papier ne sera pas illustré. Dommage et frustrant d'avoir été faire le tour du cross pour faire des photos qui ne passeront jamais... Heureusement que je peux les recycler sur ce blog...Une fois Touzaint passé, on récupère quelques déclas pour intégrer dans un petit papier récapitulatif de l'épreuve de dressage. Et voilà. A partir de ce samedi, terminé les papiers de présentation. Place à l'actu chaude. Plus moyen d'anticiper en avançant les papiers. A l'issue du cross, il faudra donc se cracher dans les pognes... ça tombe bien, j'adore ça...

Comme promis, je vais essayer de vous expliquer succintement comment l'attribution de l'espace se fait. Je vais faire abstraction de cette période de Coupe du monde de rugby qui fausse un peu la donne avec un "cahier" spécial. Beaucoup de facteurs interviennent bien évidemment. Pour avoir davantage de places, il faut d'abord des médailles... ou des déroutes.Si le champion est charismatique, ça facilite les choses. Exemple ce week-end avec Riner ou, dans le sens inverse, avec la non qualification du saut d'obstacles pour les Jeux olympiques.

Concrètement, en milieu de semaine, chaque rubrique établit ce qu'on appelle des "prémenus". On y note nos demandes de place pour la semaine en fonction de la façon dont on compte traiter l'actu. Ces prémenus remontent ensuite à la rédaction en chef qui doit aussi faire avec les impératifs de pub et de budget papier, rassemble toutes les demandes des rubriques. Ensuite, chaque jour, la conférence de rédaction permet à chacun de "vendre" ses sujets. L'idée c'est de convaincre tout le monde que notre sujet est vachement bien, et donc qu'il nous faut de la place. Bon c'est parfois compliqué et ça ne marche pas toujours...

Ensuite, il y a forcément une part de relationnel et de subjectif. Ce serait être de mauvaise foi de ne pas le reconnaître. Selon le chef du jour, les sensibilités vont être différentes. Untel sera plus sensible à l'équitation ou au triathlon qu'un autre et aura donc tendance à être un peu plus "généreux" (le truc, pour des sujets intemporels, c'est de guetter le planning pour aller vendre son sujet à la bonne personne...).

Paradoxalement, ce n'est pas parce que l'actu déborde d'événements majeurs que l'on est forcément plus à l'étroit. Qui dit grosse actu, dit aussi davantage de pages donc plus de place. C'est parfois dans les journaux de la semaine, quand il ne se passe pas grand-chose, que l'on a le moins de place car c'est l'occase de faire des économies en réduisant la pagination avec des journaux de 14 ou 16 pages. 

Et puis, je me répète, mais L'Equipe, ce n'est pas du service public. Rien ne l'oblige à parler de tous les sports. Comme toute société privée, le but est quand même de dégager des bénéfices et donc de vendre des journaux. N'en déplaise à de nombreux lecteurs de ce blog, ce qui fait vendre, c'est... le foot. Or, contrairement à ce que beaucoup pensent, il n'y a pas "que" du foot dans le journal. La moyenne est de 36% de la pagination.... Eh oui... Enfin, certains pensent parfois que si nous avions un concurrent, ça nous obligerait à parler davantage des autres sports. Tout faux. C'est le contraire. Encore une fois, le foot fait vendre. Donc si nous avions un concurrent, nous serions obligés de mettre encore plus de foot... C'est regrettable, mais c'est la loi du marché...   

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La vie d'un reporter (2)

Deuxième journée des Championnats d'Europe de concours complet. Toujours du soleil, de la chaleur et de la bonne humeur. Tutto va bene. Enfin pour les Français, à vrai dire c'est un peu mitigé. Si Arnaud Boiteau a assuré avec une très belle reprise de dressage qui le place pour le moment à la 5e place (deuxième moitié des concurrents ce vendredi), Didier Dhennin est resté loin du potentiel de sa jument. Dommage. Mais difficile pour le moment de tirer des enseignements avant le passage au dressage de tous les concurrents.

(Précision : il y a beaucoup de photos dans cette news. Possibilité de les voir en grand en cliquant dessus)

Du côté du reportage, journée assez chargée. Arrivée sur le site vers 9 heures histoire d'avoir le temps de lire le journal du jour (on a des codes d'accès qui nous permettent de consulter le journal par internet ou dans d'autres circonstances d'accéder à toutes les archives (les journaux sont numérisés depuis 1997) ou encore aux dépêches). Initialement, je devais avoir l'équivalent de trois colonnes. En début d'après-midi, j'apprends finalement que je n'en ai plus que deux soit un quart de page. Je termine donc mon papier consacré à l'esprit communautaire et clanique de l'équipe de France. En revanche je réduis un peu la longeur de mon QR de Jean Teulère que j'ai vu dans la matinée et qui m'a commenté sa non sélecions dans l'équipe (dans le jargon, QR c'est un Question-Réponse) et surtout le petit point sur la compèt est réduit à sa portion congrue (pas grave puisque de toute façon, on en est qu'à la moitié du dressage). Entre temps, déjeuner sous la tente VIP (tous les journalistes y sont acceptés... pas mal...).

En théorie, j'en ai donc terminé vers 17 heures. Je dis bien en théorie. Histoire d'éviter d'avoir à courir après tout le monde ce vendredi pour le papier technique sur le cross qui doit paraître samedi, je pars à la chasse aux infos (vous aurez compris depuis hier que j'aime bien avoir un coup d'avance). Direction le parcours. Avec le soleil couchant de cette fin d'après-midi, c'est magnifique. J'y croise assez vite Arnaud Boiteau qui très gentiment accepte que je le suive dans sa reconnaissance. Très bon "client" (se dit pour une personne qui s'exprime bien et qui use d'expressions très accrocheuses), Arnaud m'explique tous les pièges du tracé. Et dieu sait qu'il y en a... Passionnant. J'en profite aussi pour faire quelques photos des principaux obstacles. Le photographe du journal n'arrivant que vendredi, il est fort possible que mes photos soient utilisées pour illustrer le papier (normalement ça ne se fait pas à L'Equipe... ce n'est pas très bien vu... mais bon, c'est pour dépanner... et puis ça me rappelle le bon vieux temps, quand j'étais aussi photographe à Jogging International).

Par ailleurs, je vais répondre aux questions de Matt, dans les commentaires de la news précédente. Effectivement je ne suis l'équitation que depuis une dizaine de mois. J'avais certes quelque base. M'intéressant depuis toujours à tous les sports, je ne partais pas de zéro, mais j'étais loin d'être un spécialiste. Et d'ailleurs je ne le serai sans doute jamais. Comme dans tous les milieux, le nouveau venu est d'abord observé. Du côté des sportifs, on se méfie toujours de ce qu'on lui raconte. Une prudence tout à fait légitime. Et puis petit à petit, quand la confiance commence à s'installer, les rapports se débrident. Généralement, les gens se rendent assez vite compte que je suis un "gentil" et que je me fous royalement de tous les sujets polémiques. Que moi, ce qui m'intéresse, c'est de parler de sport, de raconter des histoires et de faire découvrir des disciplines et des hommes.

Petite précision, quand on travaille à L'Equipe et que l'on suit des disciplines peu médiatisées, il faut aussi avoir conscience que l'on bénéficie souvent d'un traitement de faveur. Sans vouloir être prétentieux, mais c'est une réalité, le "mec de L'Equipe" est considéré comme quelqu'un "d'important". Perso, mon challenge à chaque fois que je découvre un nouveau milieu, est de réussir à ce que les gens du milieu, quand ils me voient arriver, ne pensent pas : "tiens voilà L'Equipe", mais plutôt : "tiens voila Pascal". C'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup. Et puis, il faut aussi être conscient que certains sont très sympas avec vous uniquement parce que vous représentez L'Equipe et que vous êtes donc suceptible d'être "utile". Mais qu'ils vous ignoreraient royalement si vous bossiez pour un petit canard (cette remarque vaut aussi pour les organisateurs, dirigeants, attaché(e)s de presse, et autres journalistes). Mais avec l'expérience, on les repère vite ceux-là...

Pour les journalistes, certains ont un peu de mal avec leur cher collègue de L'Equipe. Sans doute en raison de ce traitement de faveur mais aussi peut-être parce que nous travaillons le plus sauvent dans d'excellentes conditions avec toujours des supers hôtels par exemple et que nous sommes plutôt "à l'aise" dans nos notes de frais (par exemple 26 euros autorisés par repas)... Ceux-là ne loupent évidemment pas une occasion de nous allumer voire de nous dénigrer quand on se plante... C'est de bonne guerre après tout. Petit "truc" enfin pour faciliter les premiers contacts : rester humble et ne surtout pas jouer les donneurs de leçons... à des gens qui baignent dans leur sport 24/24 depuis des années. ça peut sembler évident et pourtant... Si vous ne vous prenez pas pour ce que vous n'êtes pas, les gens sont alors très disponibles. La première fois que j'ai vu Thierry Touzaint par exemple il m'a dit "ne t'inquiète pas, on va t'aider"... Et c'est le cas...

Concernant la presse spécialisée, l'équitation est un peu particulière. Sans doute plus encore que dans d'autres sports, on a surtout à faire à des passionnés. Cela a ses avantages (parfaite connaissance du milieu, des coulisses, de l'histoire du sport) mais cela peut aussi (et souvent) déboucher sur un manque de recul et d'analyse "à froid", surtout pour certains qui sont parfois plus "fan" que "journaliste". Connaître différents milieux et différents sports permet de relativiser certaines choses et d'avoir un autre regard, ce qui manque parfois à la presse spécialisée, quelle que soit la discipline d'ailleurs. On apprend aussi au fil du temps, que le mec qui vous paie un coca au bar de l'hôtel le soir, même s'il est sympa, n'est pas forcément toujours dans la vérité. Une vérité dont le mec chiant, austère et qui vous dit à peine bonjour juste parce qu'il n'aime pas les journalistes, est parfois plus proche. Alors même si certains sportifs ou entraîneurs deviennent parfois des amis (j'en ai), toujours faire attention à conserver son libre-arbitre.

Voilà, c'était le petit décryptage du jour. Et demain... est un autre jour.

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Un mot sur la France qui gagne. Et en ce moment, ça se fait rare... Entre le rugby, le foot, le basket et le volley, le sport Tricolore n'a pas été gâté cette semaine. Alors un grand bravo à Teddy Riner, nouveau champion du monde des lourds. Celui-là, je vous l'annonce tout de suite, vous allez en bouffer et en bouffer encore. Il a en effet tout pour devenir une "star" et attirer tous les médias. Jeune (seulement 18 ans), cool, bon client, une bonne gueule et surtout des supers résultats.

Voilà, je vous suohaite, un bon vendredi... sous vos applaudissements....

Tri de Paris, on remet ça / Live from Rome

Vivement le 15 juin 2008 !!! Oui je sais ça fait loin, mais la date est d'ores et déjà cochée dans mon agenda. Ce sera en effet le jour de la deuxième édition du Triathlon de Paris nouvelle version. Comme j'avais adoré la première (même si j'en avais bien bavé... j'avais qu'à m'entraîner...), allez hop, c'est reparti pour une tite baignade dans la Seine. Si je ne dois faire qu'un triathlon dans l'année (comme cette année), ce sera bien sûr celui là. J'aurais bien aimé aussi m'axer sur l'Alpe d'Huez (qui va j'en suis sûr devenir une classique... Embrun n'a qu'à bien se tenir) mais ça tombera au sortir des Jeux olympiques et par expérience, je sais que pendant des Jeux, il n'est pas question d'espérer pouvoir s'entraîner. En plus, pendant deux semaines, je risque finalement de faire la navette entre HongKong pour l'équitation, et Pékin pour d'autres disciplines, donc on oublie les footings...

Les Jeux olympiques justement, parlons-en. Me voici donc à une trentaine de kilomètres au sud-est de Rome pour les Championnats d'Europe de concours complet. Pour se qualifier pour les Jeux, les Français doivent terminer dans les deux premières nations hors Allemagne, Grande-Bretagne et Suède, ces trois nations étant déjà qualifiées. A priori, ça ne devrait pas poser de problème. Nos cavaliers ambitionnent même d'aller chercher le titre et de déloger ainsi les rosbeefs, champions lors des six dernières éditions. Gaffe aussi aux Allemands, champions du monde en titre. Ils se sont fait taper en saut d'obstacles et en dressage et ça ferait désordre dans la Mannschaft de ne pas ramener un seul titre européen...

Côté français, après le naufrage du saut d'obstacles et du dressage, ce serait pas mal de remonter un peu le niveau de l'équitation française. Perso, j'ai vraiment envie d'y croire. Avec un mec comme Nicolas Touzaint qui rafle tout cette année et qui sera à Pratoni avec son cheval gris Galan de Sauvagère, et des acolytes comme Eric Vigeanel, Arnaud Boiteau et Didier Dhennin, il y a quand même de quoi faire du bon boulot ! Sans oublier, à titre individuel, Jean Teulère, champion du monde 2002.

Histoire d'être un peu original dans le traitement de ce sujet, je vais aussi essayer de vous faire une sorte de "vis ma vie" de grand reporter de L'Equipe. Ne croyez pas que c'est de la frime, c'est juste l'occasion de montrer un peu comment ça se passe vu de l'intérieur. J'en profiterai aussi demain ou après-demain pour essayer de vous expliquer pourquoi un sport a de l'exposition ou pas. Et si vous trouvez ça nul, n'hésitez pas à me le dire, je ne me vexerai pas. ;)

On commence donc par la journée de mercredi. Départ à Roissy à 8h50. Arrivée à Rome Fiumincino deux heures plus tard. Récupération de la voiture de loc (vu qu'en est en Italie, c'est le souk... mais bon ça fait partie du charme de ce pays) et direction Frascati où se situe mon hôtel (comme L'Equipe est riche, on est toujours dans des supers hôtels... :p). Je fais le malin en voulant prendre ce que je crois être un raccourci et je mets deux heures au lieu de trois quarts d'heure avant d'arriver en me paumant sur des petites routes de m... Direction ensuite Pratoni del Vivaro où se dispute la compet. C'est en réalité le Centre National équestre italien et c'est situé en pleine forêt, au milieu des collines dans un cadre plutôt très sympa. Le temps de récupérer l'accréditation, de repérer un peu les lieux et hop, en la salle de presse où je dégaine l'ordi. Bonne nouvelle, le wifi fonctionne nickel (eh oui, sans msn, je suis perdu moi).

Pendant ce temps là, au journal, il a été décidé à la suite de la conférence de rédaction de 11h30 de me donner 4 col en tête (c'est comme ça qu'on dit pour l'équivalent d'une demi-page, en haut de la page... il y a l'espace de huit colonnes par page). Donc, dans 4 col en tête (ce qui est plutôt pas mal comme exposition et, pour une fois, je ne plains pas), on peut par exemple y mettre un papier d'environ 4500 signes, une infographie, une photo et ce qu'on appelle chez nous "la cuisine" (les engagés, le programme, le mode d'emploi, les palmarès etc).

Pour l'infog, c'était réglé avant mon départ. Idem pour la cuisine. reste donc à écrire le papier de tête (où je me suis d'ailleurs gourré sur un nom de dada... shame on me...). Comme là aussi je me suis avancé à Paris grâce aux déclarations prises lors du stage en Normandie il y a une semaine, l'affaire est assez vite pliée. Deux trois questions au passage à l'entraîneur histoire d'avoir les dernières nouvelles et je peux envoyer la sauce au journal. Un petit coup de fil à ma chef pour m'assurer que tout est en ordre et c'est bon. Comme je suis plutôt du genre à anticiper, j'en profite pour attaquer mon papier destiné à paraître vendredi. J'y parlerai de l'esprit d'équipe au sein du team France. Là aussi, j'ai suffisamment de déclas en boîte pour pas mal m'avancer. Juste avant de partir, je file aussi faire un petit tour sur le parcours de cross de façon à me faire une idée pour le papier "technique" qui paraîtra samedi (j'y reviendrai mais ça va être costaud avec beaucoup de relief). Et voilà, îl est près de 20 heures, retour à l'hôtel. Demain est un autre jour.

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Un mot de triathlon encore pour encourager tous les particpants au B de Val de Reuil ce dimanche. Mes tits camarades du Meudon Triathlon of course et bien sûr à Cécile, ma triathlète préférée... Cool mademoiselle, ça va bien se passer... Tu ne t'es pas entraînée? Et alors ?..

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Pour finir pour aujourd'hui, sachez que samedi et dimanche, deux rencontres de hockey sur gazon opposeront une sélection féminine japonaise estampillée Sony à une sélection 21 ans de l'Ile de France. Les deux matches se disputeront au haras Lupin à Vaucresson, terrain du Stade Français. Ce dimanche marquera également la reprise du Championnat de France masculin. Si vous ne savez pas quoi faire dimanche allez faire un tour. Ce sera l'occasion d'aller découvrir ce sport. Les matches au programme sont Stade Français - St-Germain ; Lambersart - Racing CF ; Paris-Jean-Bouin - Lille ; Le Touquet - Montrouge ; Amiens - Lyon. (Pour les filles, ça ne reprend que le 30.... Euh, Mamzelle Peg, faudrait penser à s'entraîner....)

Toutes les infos sur www.ffhockey.org

Bravo "Madame" Pelletier ! - Roger, seul au monde

Et de douze titres de grand chelem pour Roger Federer vainqueur ce dimanche de son quatrième Us Open ! Plus que deux (l'Australie et Roland-Garros... chiche...) pour égaler le record du grand Pete Sampras qui lui aussi me fit rêver autrefois. Notamment lors d'une finale de Masters, en 1996, contre Boris Becker où je me souviens avoir fini debout à bondir sur le fauteuil (si si je vous assure)tellement le jeu était ahurissant.

Très franchement, malgré la satisfaction de voir The Genius l'emporter, j'ai quand même trouvé la finale un peu décevante (l'avantage c'est que je n'ai pas eu à rester éveillé toute la nuit...). J'en attendais beaucoup plus. Mais le Serbe Djokovic a semblé un peu inhibé par la pression de l'événement. Cinq balles de set manquées dans le premier set, deux autres dans le deuxième, notre ami Djokovic s'est un peu fait caca dessus dans les moments importants... Et Roger, toujours aussi fort et pour qui, disputer une finale de grand chelem relève désormais de la routine, a su profiter des circonstances. Ce qui est le plus écoeurant avec Federer, c'est qu'il donne l'impression de pouvoir accélerer quand il le souhaite. Il semble pouvoir élever son niveau de jeu à volonté. On pourrait même croire qu'il se met volontairement en difficulté en perdant régulièrement son service pour avoir ensuite un peu de pression. Je n'en ai hélas plus l'âge mais si j'étais ado, je crois que j'aurais des posters du Suisse accrochés aux murs de ma chambre. Juste à côté de ceux de Michael Jordan et de Diego Maradona.

Espérons tout de même que Djokovic va continuer à progresser, histoire d'obliger Federer a sortir plus régulièrement ses coups de génie (comme celui du 15-15 à 5-4 dans le 3e set). Si, comme les spécialistes l'annoncent (en tout cas certains), Rafael Nadal rentre dans le rang bicoz un corps qui va finir par se disloquer et dire stop aux cadences imposées par l'Espagnol, ce serait quand même bien que le Serbe, qui présente en outre l'avantage d'être un showman, offre un peu d'adversité au Suisse. Parce qu'à seulement 26 ans, Federer a encore un bel avenir devant lui.

Un petit hip hip hourra admiratif également pour la Belge Justine Hénin. Si sa finale victorieuse fut une formalité, sa demi-finale face à Venus Williams  fut une merveille avec des points d'une incroyable intensité.

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Bravo Delphine !!!! Et encore une de mes chouchoutes Championne de France de triathlon !!! Après Marion Lorblanchet sur la distance olympique, c'est cette fois Delphine Pelletier, elle aussi licenciée à Beauvais, qui s'est imposée sur le longue distance, samedi à Gérardmer. Une victoire qui m'a fait drôlement plaisir. Sélectionnée lors des Jeux olympiques à Athènes, Delphine avait connu une course difficile. Après avoir mis au monde une petite fille, Delphine est depuis revenue au premier plan. Depuis quelques mois, elle s'est brillament reconvertie sur le longue distance où ses qualités de rouleuse et de coureuse s'expriment à merveille. Quatrième des Championnats du monde à Lorient en juin, Delphine a réussi une petite merveille de course samedi dans les Vosges pour aller cueillir un nouveau titre national après ceux de la distance olympique en 2002 et 2003. Et quelque chose me dit que ce n'est pas le dernier... La petite Emy peut être très fière de sa maman.

Photo empruntée sur http://lucile-bauwens.onlinetri.com

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En attendant les Championnats d'Europe de concours complet de jeudi à dimanche à Rome, une mention pour l'équipe de France d'endurance. Déjà champions du monde en titre, les Français ont remporté le titre européen, samedi au Portugal. Au titre par équipes s'est ajouté le titre individuel avec Jean-Philippe Frances (en photo, site du monsieur en lien : http://www.endurance-frances.com). Bravo donc à Jean-Phillipe Frances, Philippe Benoit, Virginie Atger et Pascale Dietsch qui placent les Bleus sur la plus haute marche du podium.

L'endurance, discipline non olympique, constitue à effectuer un très long parcours (160km dans le cadre de ce Championnat d'Europe par exemple) tout en préservant au maximum son cheval. Des contrôles vétérinaires sont en effet effectués tout au long du parcours.

Plus de précisions sur cette discipline sur ce lien:  http://www.ffe.com/?cat=3&fic=/sport/endurance/presentation.html (Cécile, si tu as des choses à ajouter, en tant qu'experte, n'hésite pas...)

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En hockey sur gazon, les Françaises ont finalement pris la cinquième place du Championnat d'Europe B, à Siauliai, en Lituanie. Les Blue Belles Girls regretteront sans doute longtemps leur dix premières minutes du match face à la Belgique. Menées 2-0, les Bleues n'ont jamais pu recoller au score et ont concédé leur seule défaite de la semaine. Rageant de n'être "que" cinquième quand on a gagné 4 matches sur 5, soit un meilleur bilan par exemple que la Biélorussie, 4e avec trois défaites, que la Belgique, 3e avec deux défaites et même que la Russie, deuxième avec aussi deux défaites... Mais voilà, il y avait un match à ne pas perdre et les Françaises l'ont perdu... On dira que c'est le métier qui rentre.

Pour tout savoir : http://hockeyfrancedames.typepad.fr

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Belle perf' de Thierry Lincou au Grand Prix d'Angleterre. Après avoir battu Greg Gaultier (n°4 mondial) en demi-finale, l'ancien champion du monde, actuellement n°5 mondial, a dû s'incliner en finale face à l'Anglais James Willstrop, n°7 planétaire mais ancien n°2. Une défaite en cinq jeux un peu rageante sachant que Thierry avait réussi à remonter un handicap de deux jeux. Mais cette présence en finale est des plus rassurantes avant d'attaquer une série de très gros tournois dont les Championnats du monde.

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Je finis avec les Chouettes d'Issy-les-Moulineaux qui peaufinent leur préparation avant la reprise du Championnat dans deux semaines à domicile, face à Herblay, un des favoris de la saison. Les filles ont déroulé face à la réserve d'Evreux, également en DH (mais la DH francilienne n'a rien à voir avec une DH de Province). Au final, un score de 7-0 avec deux buts d'Islay, un de Tizi, deux d'Agnès, un de Sarah P. et un de Sarah S. Belle victoire également des 16 ans (6-2), sur le terrain de Bourg-la-Reine qui évoluait pourtant avec trois jeunes seniors. Prometteur tout ça pour la suite de la saison.

Compte-rendu du match et quelques photos sur le site du club www.ffissy.net

Déjà marre du rugby - FFTri = zéro pointé

(Attention, news pouvant heurter la sensibilité de certains lecteurs)

Pffff, voilà c'est parti pour un mois et demi de purge rugby... Quelle imposture !!! Alors comme ça, il paraît que "le monde est rugby", que la "planète est ovale" et que la planète entière va avoir le regard tourné vers la France... Mais de qui se moque-t-on ? Qui sur cette planète s'intéresse réellement à cette Coupe du monde de rugby ?

A l'échelle planétaire, le rugby reste un sport ultra confidentiel. En Europe, il y a bien sûr la France (ou plus précisément le sud de la France et Paris), la Grande-Bretagne (Pays de galles et Ecosse ne sont que des provinces et non des pays) et à un degré bien inférieur l'Italie (). Ailleurs sur la planète, on peut ajouter l'Australie (où, comme me le rappelait un collègue, le rugby à 15 n'est que le 3e sport de ballon ovale après l'Australian Rules et le rugby à 13), la Nouvelle-Zélande (pays qui compte davantage de moutons que d'habitants) et l'Afrique du sud. Pour tous les autres pays présents à la Coupe du monde, le rugby ne représente quasiment rien.

Comprenez-le bien, je n'ai rien contre la discipline rugby. C'est d'ailleurs la seule où j'ai un pseudo titre sportif (finaliste du championnat de France UNSS comme talonneur du Lycée Pierre-Bayen, et je me la pête avec la fiche technique où je figure parue dans le Midi-Olympique). Voir des stades remplis avec des gens heureux d'être là et faire la fête, c'est top. Les valeurs véhiculées par ce sport sont également le plus souvent appréciables (même si j'ai l'impression que ça ne va pas forcément durer...). Mais ce qui m'énerve, c'est la propagande et le matraquage des médias sur cet événement mineur. Le lobbying du rugby a parfaitement réussi son infiltration dans le monde des médias où certains dirigeants se revendiquent aujourd'hui de la culture rugby parce que dans notre petit milieu intello parisien de merde, c'est "tendance". Mais avant que Max Guazzini ne les invite au Stade de France pour ses soirées sport-spectacle ou ne leur offre un calendrier à afficher au-dessus de leur lit, certains n'avaient sans doute jamais vu un match et ne doivent même pas savoir ce qu'est un en-avant.

Tout ça n'est bien évidemment que du business. Même mon restaurant favori s'y est mis (je parle bien sûr de Quick avec le burger Michalak...j'ai essayé, il doit y avoir assez de calories dedans pour tenir ensuite un mois sans rien manger). On va vendre des journaux (enfin j'espère pour mon intéressement), les sponsors vont vendre des maillots et les télés faire de l'audience (ça on verra). Bien évidemment je souhaite que l'événement soit beau et génère de belles émotions. Je me surprendrai même probablement à regarder quelques matches des Français et des Blacks. Mais qu'on arrête de nous faire croire n'importe quoi ! Non, la Coupe du monde de rugby n'est pas l'événement sportif le plus important sur cette terre.

Actualisation de cette news ce vendredi à 23 heures : finalement elle va peut-être me plaire cette Coupe du monde... Ar-gen-tina ! Ar-gen-tina ! Ar-gen-tina !

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Vous allez finir par croire que je suis de mauvais poil, mais j'enchaîne avec un deuxième "coup de gueule". Cible de ces quelques lignes : la Fédération Française de triathlon.

Ce vendredi, au CNOSF, avait lieu une petite cérémonie organisée par le Centre National des Sports de la Défense (en gros le sport à l'Armée). A l'occasion de la fin de la mission du Général Jean-Paul Michel et de la présentation de son successeur, le Général Jacques Renaud, toutes les fédérations comptant dans leur rang des sportifs de haut niveau étaient mises à l'honneur avec la remise d'un trophée. Une vingtaine de fédérations étaient ainsi conviées (judo, escrime, boxe, lutte, course d'orientation, ski, biathlon, rugby, tir, parachutisme, voile...). Seules 3 manquaient à l'appel et n'avaient pas daigné envoyer un représentant. Le foot bien sûr (si les gens de la FFF avaient des valeurs, ça se saurait), le cyclisme et... le triathlon of course (seul Philippe Gros était là mais au titre du club de Poissy). Alors que la plupart des fédérations étaient présentes à travers un président ou un DTN (parfois les deux, le rugby avait pour sa part envoyé son vice-président qui, en ce vendredi, avait pourtant probablement de quoi faire ailleurs), la FFTri a brillé par son absence. Elle est pourtant assez contente je crois de pouvoir faire profiter certains de ses athlètes de contrat avec l'Armée de Terre (Patou, Poulat, Lorblanchet, Sudrie, Page, Pelletier, Dodet, Chabaud etc). Très sincèrement je trouve ça nul. Le Ministère était présent, les gens de la Préparation Olympique (très influents dans les décisions) étaient aussi présents, alors forcément, quand on appelle le triathlon et qu'il n'y a personne, ça fait comme un vide et surtout, ça fait désordre... Chacun avait sans doute de bonnes excuses pour ne pas pouvoir être là, mais il y a assez d'élus je pense pour pouvoir en déléguer un... Cela aurait été selon moi la moindre des choses d'être présent pour honorer le travail du Général Michel. Qui a dit manque de respect ?

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Une bonne nouvelle cette fois avec le maintien des Blue Belles Girls du Hockey sur gazon dans le groupe B européen. Victorieuses vendredi matin de la République tchèque, elles viseront ce samedi la 5e place face à la Lituanie (un nul suffit). Même si ce maintien n'était pas l'objectif escompté puisque l'on parlait surtout de montée dans le groupe A, on saura s'en contenter.

Résumé du match sur http://hockeyfrancedames.typepad.fr

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Allez pour finir tout de même sur une bonne note voici une petite vidéo bien marrante avec dans le rôle principal le Serbe Djokovic qui imite certains de ces collègues tennismen (merci Patrick pour le lien).

US Open, Novak Djokovic amuse la galerie

Le triathlon en version canasson

Voilà des journées comme je les aime. Une matinée entamée de façon on ne peut plus agréable sous le soleil normand et une soirée vraiment très sympa en très agréable compagnie pour finir (encore une fois bon anniversaire...).

De retour donc des plages de Normandie. Plus précisément de Saint-Martin de Bréhal, près de Granville (Manche) où l'équipe de France de concours complet effectuait son stage de préparation en vue du Championnat d'Europe, la semaine prochaine à Rome (petit rappel pour les néophytes en matière de dada, le concours complet c'est l'enchaînement en trois jours de dressage, de cross et de saut d'obstacles, bref, une sorte de triathlon du canasson). Au programme de la séance de ce mercredi, des galops sur la plage. Un vrai bon moment, sous le soleil, à la fraîche. Franchement ça donne envie. Depuis de nombreuses années, les troupes de Thierry Touzaint, l'entraîneur national, partent s'isoler en Normandie afin de préparer au mieux toutes les grandes échéances. Les conditions y sont en effet idéales. Loin de leurs bases, les cavaliers peuvent ainsi se concentrer pleinement sur l'objectif. Les bienfaits de la mer constituent également un gros plus. Enfin, ce relatif "isolement" permet de créer un vrai esprit d'équipe, susceptible d'apporter le petit plus le jour J. Au cas où cela vous aurait échappé, la France est championne olympique par équipes et compte dans ses rangs quelques cadors comme Jean Teulère, champion du monde individuel en 2002 et Nicolas Touzaint, champion d'Europe 2005 et actuellement parmi les meilleurs spécialistes de la planète avec son cheval gris Galan de Sauvagère, vainqueur d'à peu près toutes les compétitions auxquelles il participe.

L'objectif de ce passage dans le Q.G. du complet était d'emmagasiner pas mal d'infos en vue de mes papiers sur la compèt la semaine prochaine. J'ai été servi. Et surtout, on sent une réelle "équipe de France", organisée autour du "parrain" Thierry Touzaint qui dégage quelque chose de fort. Evidemment comme dans tous les points presse de tous les sports à quelques jours d'une grosse échéance, le discours est forcément optimiste. Mais cette fois, j'ai vraiment envie d'y croire. Il y avait plein de bonnes ondes autour des écuries normandes. ça respirait le sport ! Je la sens bien moi cette affaire... Je reviendrai plus tard sur les enjeux de ces Championnats d'Europe mais en gros, on y jouera quand même une qualification olympique ! Sachant que le saut d'obstacles et le dressage se sont plantés, il serait quand même de bon ton d'envoyer quelques chevaux et cavaliers aux épreuves olympiques dans un an...

(si vous êtes sages, vous aurez bientôt une petite vidéo de ces galops... enfin surtout si j'arrive à transférer les images de mon camescope sur l'ordi... et, ça ce n'est pas gagné...)

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Si les bonnes ondes ne manquaient pas en Normandie, il y en aurait visiblement fallu davantage en Lituanie. Les Blue Belles Girls du hockey sur gazon ont en effet vécu un sale mercredi. Face à la Belgique, les Bleues n'ont ainsi pu aller chercher le petit nul qui leur aurait suffi pour accéder aux demi-finales du Championnat d'Europe B de hockey et donc de pouvoir continuer à rêver de la remontée parmi l'élite européenne. Un début de match raté les a condamnées. Battues 3-2, les voilà parties pour lutter dans une poule de maintien de la mort. Les Françaises visaient la montée, elles vont désormais devoir se battre pour ne pas descendre. Mais nul doute qu'elles trouveront les ressources pour se relancer après ce coup sur la tronche. Tous les sacrifices consentis ces derniers mois ne doivent pas rester vains. Allez les filles !!!

N'hésitez pas à aller encourager les filles sur leur blog http://hockeyfrancedames.typepad.fr

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Après la matinée et la soirée, ne pas oublier de mentionner... la nuit. Eh oui, un match Federer - Roddick à l'US Open, même en pleine nuit, ça ne se manque pas. Après un hors d'oeuvre Venus Williams - Jankovic (super match remporté par l'Américaine), Roger a encore produit une sacrée démonstration. Impeccable au service, une défense de fer et des passings sortis d'on ne sait où... Malgré toute sa bonne volonté, Roddick n'a rien pu faire, son jeu étant trop limité. Reste désormais Davydenko en demi-finale puis sans doute Djokovic en finale où ça risque d'être particulièrement palpitant, le Serbe ayant lui aussi un sacré talent.

Pour vous résumer ce que représente pour moi Federer, voici l'attaque du papier de Philippe Bouin dans L'Equipe de mercredi suite à son huitième de finale face à l'Espagnol Lopez : "Au musée! Oui, il faudra bien un jour qu’un musée consacre une de ses salles à Roger Federer. À une époque où l’œuvre d’art peut prendre les apparences les plus variées, de la toile vierge à la vidéo en plan fixe, certaines séquences des matches du Suisse mériteraient bien d’être projetées en boucle sur les murs du MOMA, le musée d’art moderne de New York. Il serait à sa place dans ce building tout neuf conjuguant la clarté des lignes, la transparence des espaces, l’équilibre des formes. Dans ce monde où la pureté du trait constitue souvent l’objet ultime de la recherche artistique, Federer ne déparerait pas parmi les maîtres."

Voilà, tout est dit... Et puis il est 6h15 du mat, alors hop... au dodo....

Triathlon : des mondiaux ratés ! - Bravo Alex Louison !

Pas brillants brillants ces Championnats du monde de triathlon. C'est le moins que l'on puisse dire. Seul Tony Moulai a réussi à se glisser dans le top 15 (12e) tandis que les autres Tricolores finissaient tant bien que mal, loin des meilleurs. Si Stéphane Poulat a fait ce qu'il a pu en tentant de s'échapper dans les derniers kilomètres de vélo pour prendre un peu d'avance pour pallier sa relative faiblesse à pied, les autres n'ont jamais pu être acteurs de la course. A commencer par Fred Belaubre, notre grand espoir de médaille pour les Jeux qui est cette fois complètement passé au travers (40e).

Pas question pour autant d'être défaitiste. Un jour sans, ça arrive. Dommage évidemment quand il se produit le jour d'un Championnat du monde. Mais Fred a de la ressource. Son "pic de forme" est programmé pour dans deux semaines à Pékin lors de l'épreuve de Coupe du monde préolympique. Une course que Fred avait remportée la saison dernière. On peut donc garder espoir. Y compris pour le long terme puisqu'il faut souligner le titre mondial d'Aurélien Raphaël obtenu dans la course juniors (médaille de bronze pour Vincent Luis). Le sociétaire de Sainte-Geneviève est annoncé par le milieu comme un petit prodige. Il lui reste désormais le plus dur à faire : confirmer... Bon courage.

Malgré ces déceptions tricolores dans la course Elite, l'épreuve fut néanmoins palpitante. En tout cas dans sa dernière partie. Car avant, on a l'impression de toujours voir la même chose. On peut même se demander à quoi servent désormais la natation et le vélo vu que, de toute façon, ils sont à chaque fois 60 à poser le vélo en même temps. Résultat, aujourd'hui, la distance olympique se résume à une épreuve de course à pied. Dommage dans l'esprit du triathlon.

Ceci dit, le spectacle fut au rendez-vous avec un public toujours aussi présent dans les rues de Hambourg (vive l'Allemagne) et une explication finale de toute beauté envoyée à un rythme infernal. L'Espagnol Gomez qui revient après une transition moyenne, l'Allemand Unger qui pose des mines et fait exploser l'Australien Kahlefeldt (excusez du peu...), Gomez qui tente de s'échapper à deux kilomètres de l'arrivée et Unger qui, dans un dernier effort, règle l'Espagnol. Une victoire ô combien surprenante pour le Beauvaisien très discret depuis le début de la saison à l'exception notoire tout de même d'une belle troisième place au championnat d'Europe. Visiblement, le garçon sait cibler ses objectifs...

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Toujours en triathlon, un grand coup de chapeau à Alexandra Louison, victorieuse de l'half-Ironman de Monaco. La jeune demoiselle l'avait déjà emporté il y a deux ans. Après sa victoire à l'Ironman de Nice en juin et sa deuxième place à Embrun le 15 août, Alex a réussi une magnifique saison. Peut-être devrait-elle maintenant penser à se reposer un p'tit peu... Il est évidemment tentant d'en faire toujours un peu plus en se disant qu'il faut profiter de sa forme et que ça va passer. Mais de telles courses laissent forcément des traces et l'organisme, à un moment, finit par vous le faire payer... En tout cas bravo à cette jeune femme pleine de pêche, la tête bien sur les épaules (diplômée d'une école de commerce) et qu'il est toujours très agréable d'avoir au téléphone pour une interview.

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Du côté des Blue Belles Girls du hockey sur gazon, le Championnat d'Europe niveau 2, se poursuit toute la semaine en Lituanie. Et de belle façon ! Après un succès dimanche face à l'Autriche (5-1), les Bleues se sont une nouvelle fois imposées ce lundi face à la Biélorussie (2-1). Les voilà donc bien parties pour se qualifier pour les demi-finales de cet Euro. Un nul dans le dernier match de la poule, mercredi face à la Belgique, sera suffisant. L'objectif, je vous le rappelle est de disputer la finale afin d'assurer la remontée dans le groupe A, au sein des huit meilleures nations européennes. Mesdemoiselles et Mesdames les Blue Belles, on croit en vous... La Force est en vous !!!

Réaction de l'entraîneur Steve Colledge : « Pour l’instant tout va bien. Nous avons très bien dominé lors du match d’hier et avons gagné facilement. Cet après-midi face aux Biélorusses, c’était beaucoup plus serré. Nous avons néanmoins réalisé un bon match face à une équipe très solide. Je suis satisfait car durant les deux rencontres nous avons développé un jeu très collectif et avons joué avec application. Il est toujours important pour la confiance de remporter les premières rencontres de la compétition. Le dernier match de poule sera le plus difficile. Après nos deux victoires, il est indispensable de rester concentré et rigoureux pour se qualifier pour les demi-finales." Merci à Mathilde de la fédé pour cette décla (je me répète mais Mathilde fait vraiment du très bon boulot et pas mal de fédés pourraient s'en inspirer...)

Tous les résumés de match sur http://hockeyfrancedames.typepad.fr  et plein d'infos sur le site de la fédé www.ffhockey.org

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Rentrées cette semaine de Thierry Lincou et de Greg Gaultier, nos deux meilleurs Français en squash. Respectivement n°4 et 5 mondiaux, Greg et Titi abordent une grosse période avec plusieurs tournois majeurs au programme. Si l'English Open, disputé jusqu'à dimanche à Birmingham n'est qu'une "mise en bouche", les choses sérieuses commenceront ensuite avec le British Open et l'Us Open à la fin du mois avant d'enchaîner en octobre avec les plus gros tournois de l'année, en Arabie Saoudite, au Koweït et à HongKong. Les Championnats du monde auront lieu en Inde (par équipes) et aux Bermudes (individuels), fin novembre, début décembre. Après une première partie de saison difficile en raison de blessures, nos deux leaders comptent bien revenir tout en haut du classement mondial. Mais pas sûr que les deux Egyptiens, Shabana (n°1) et Ashour (n°2) soient trop d'accord...

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Pour finir un mot de cinéma avec deux très bons films. Pour commencer : Hairspray, une comédie musicale on ne peut plus kitsch. Franchement j'ai adoré. Et la salle aussi qui a applaudi très chaleureusement à la fin du film. John Travolta et Michelle Pfeiffer, ça rappelle forcément Grease (Grease 2 pour les débuts de Michelle Pfeiffer). Même si Travolta interprète cette fois le rôle d'une grosse dame (si si), on y pense forcément (et à Pulp Fiction également dans une scène du film). On sent que les acteurs se sont bien éclatés à tourner ce film avec des chorégraphies qui séduiront tous les amateurs du genre. Bravo à la jeune Nicole Blonsky qui tient le rôle principal. Mention aussi à Queen Latifha et Christophe Walken dans un contre-emploi génial. Un film plein de couleurs, plein de musique, plein de rires, bref un film qui fait du bien au moral.

Autre film qui fait du bien même s'il est beaucoup moins déjanté : Caramel, une oeuvre libanaise qui dresse le portrait de quatre femmes employées dans un salon de coiffure à Beyrouth. Un beau film tout en retenue, avec une très belle photo, un gros travail sur la lumière et quelques très jolis plans assez originaux. Les actrices sont toutes très touchantes et attachantes à commencer par Nadine Labaki, également réalisatrice et particulièrement séduisante (bon ok, j'ai toujours eu un petit gros faible pour les brunes...mais que les blondes ne désespèrent pas, l'histoire récente a montré que je pouvais faire des exceptions...). Un film parfois plein de poésie, tout en douceur, et où les problèmes de la société libanaise sont sous-jacents. Un film avec une âme.

Merci Messieurs Diniz et Santoro - Désolant Gasquet

Et voilà ! Quand la Patrie est en danger, la Champagne arrive à son secours. Merci Yohan Diniz d'éviter à la France de rentrer bredouille des Championnats du monde d'athlé. Le Rémois est fiable... sachez-le (bon ok, je ne suis pas forcément très objectif...).  Je trouve ça génial que ce soit un marcheur, discipline ô combien marginale, qui ramène la seule breloque. Aujourd'hui sorti de l'anonymat, Diniz n'a évidemment pas pratiqué la marche athlétique pour l'appât du gain ou de la notoriété. Il raconte souvent que sa démarche chaloupée lui valut par le passé pas mal de moqueries et de quolibets. Pourtant, aujourd'hui, alors que les Baala ou Hurtis se sont royalement plantés, c'est lui la "star". Comme le dit Papa Koala dans les commentaires d'une news précédente, les images des Championnats d'Europe de Göteborg où, cheveux longs et lunettes embuées il avait décroché l'or européen, avaient marqué les télespectateurs. Son discours atypique, son super esprit et sa "bonne gueule" avaient fini de séduire le public. ça m'a fait sourire d'entendre unhe collègue dire qu'elle allait mettre le réveil à 3 heures du mat pour suivre l'arrivée... (moi j'ai préféré ne pas aller me coucher). Qui aurait pu dire qu'on se lèverait un jour en pleine nuit pour de la marche ? Voilà désormais Diniz vice-champion du monde en ayant, lui, répondu aux attentes et aux expoirs placés en lui. Vivement Pékin !   

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Un mot de tennis pour rendre hommage et saluer Fabrice Santoro et me désoler du cas de Richard Gasquet, un grand talent mais un mental d'huître (et encore, certaines huitres pourraient être vexées de cette comparaison).  Dans la nuit de jeudi à vendredi, Santoro a écrit une nouvelle magnifique page de son histoire. Pourtant perclus de crampes, le Français n'a rien lâché face à l'Américain James Blake. Jamais il n'a renoncé et s'est battu comme un chien, jusqu'à l'épuisement. Le central de Flushing Meadow ne s'y est pas trompé lui rendant un formidable hommage. Une longue standing ovation pour saluer cet artiste au jeu si atypique et si ensorcelant (sauf pour ces adversaires qui peuvent parfois disjoncter). 20 000 personnes restées dans les gradins au-delà de minuit et debout pour lui, reconnaissantes envers le tit Frenchy pour les émotions offertes. Un grand moment de plus dans la carrière de Santoro qui n'en est pas à son coup d'essai. A l'occasion d'ubn match contre Federer, Flushing s'était déjà levé pour lui. Tout comme le central de Melbourne il y a quelques années. Sans oublier of course Roland-Garros à de multiples reprises dont ce match record contre Clément, en 2004 (6h35 de jeu et 16-14 au 5e set). A 34 ans, il dispute son 61e tournoi du grand chelem, record d'Agassi égalé pour le moment et sans doute bientôt battu. Une longévité qui s'explique sans doute en partie pour l'amour du jeu. Certes, il a perdu mais quelque part, peu importe...

Et pendant que Santoro faisait vibrer New York, Richard Gasquet, lui, déclarait forfait à cause d'une... angine. Mais on croit rêver !!! Complètement cuit, avec des tendinites de partout, Nadal lui va sur le court et se bat jusqu'à la dernière goutte d'essence. Pour Gasquet, un coup c'est le dos, un coup c'est des ampules à la main, il a toujours un truc de travers... Si ça l'ennuie de jouer au tennis, qu'il le dise... Quand Santoro va jouer au tennis (dans le sens littéral du mot jouer), Gasquet donne l'impression d'aller au boulot. Un grand champion c'est entre autres qualités, un talent, du travail et un mental. Visiblement, Gasquet n'a pas encore la panoplie complète... Alors on va dire qu'il est jeune et qu'il a le temps... Franchement, j'ai l'impression que c'est quand même mal barré...

Un petit mot aussi sur la jeune Alysé Cornet auteur d'un super match face à Jankovic. Pas de complexe, plein de culot et pour elle aussi, l'impression qu'elle était entrée sur le court avant tout pour prendre du plaisir. Et c'est souvent selon moi, une des clés de la perf'. Même si la jeune et jolie française s'est cette fois inclinée face à la n°3 mondiale, elle a dû se régaler comme en témoigne son sourire à sa sortie du court.