J'en connais qui en lisant le titre de la news, vont encore me dire "mais non, t'es pas gros..." Mouais... Je veux bien mais j'ai quand même des doutes... En tout cas, pour le triathlon, j'ai des certitudes...
Ce dimanche, avec mes camarades du Meudon Triathlon, nous avions mis les voiles (avec le vent qui soufflait, c'est le bon terme) vers Cepoy, à une centaine de bornes au sud de Paris pour un triathlon Distance olympique (ou courte distance, c'est la même chose... pour les non initiés, c'est 1500m de natation, 40km de vélo et 10km de course à pied) (la course ICI). L'occasion de retrouver mes petits camarades meudonnais que je ne fais que croiser à l'entraînement (et vu ma fréquence d'entraînement, autant dire que je ne les vois pas souvent). Pour être honnête, si cela n'avait pas été la "course club", en entendant les gouttes de pluie et le vent souffler au moment du réveil, je crois bien que je serais resté sous la couette... Même pas honte... Mais par respect pour le club qui paie l'inscription, la moindre des politesses était de s'y rendre... En plus j'avais loué une voiture (le Cervelo ne tient pas dans le top Case de la moto) et j'avais regonflé les pneus du vélo... ça aurait été dommage... Même si je n'avais pas fait une seule minute d'entraînement depuis 4 semaines (on va dire que j'ai fait du gras jus).
Avec le temps tout pourri de ces derniers jours, évidemment, on se doutait bien que l'eau serait du genre frisquette. verdict : 13°. Brrrrr... va encore falloir faire pipi dans la combi... La combi justement, le premier défi est de rentrer dedans... La dernière fois que j'ai mis un dossard de triathlon et donc la combi, c'était en juillet dernier pour le Triathlon de Paris. Je comprends assez vite que je n'ai pas maigri depuis. Heureusement que Cyril le Vosgien sera là pour m'aider à fermer cette put*** de combi qui va me compresser pendant toute la natation. Pour ceux qui en douteraient, je vous confirme que 13°, ben c'est pas chaud... et qu'il vaut mieux vite nager pour ne pas prendre des airs de Di Caprio accroché à sa planche dans Titanic (en plus Kate Winslet n'a pas pu venir). Remarquez, ça fait une séance gratos de cryothérapie. Même si c'est l'jeu ma pauvre Lucette, pas facile de se faire sa place dans le peloton. Une petite main dans la tronche sur la droite, un autre qui me monte dessus sur la gauche, bienvenue dans le monde magique du triathlon. Mais contrairement aux premières courses auxquelles je participais il y a maintenant une dizaine d'années, je ne m'excuse plus quand je donne moi aussi un coup... C'est la guerre ! Je ne sais pas trop en combien je sors (je n'avais pas de chrono) mais c'est clairement moins bien que d'habitude... Et le pire m'attend.
Bah oui, les habitués de ce blog connaissent mon goût modéré pour le deux roues... en tout cas quand il n'a pas un moteur. Avec en plus le vent, les 40km vont me paraitre bien longs. Comme d'habitude, à part deux trois féminines (merci mesdames), pas moyen de doubler un seul vélo. Par contre, les autres ne se gênent pas pour me déposer... J'ai quand même eu le bon réflexe avant de partir de chez moi de changer ma Cosmic de l'avant par une Ksyrium (pour les non initiés, ce sont deux modèles de roue, la seconde présente l'avantage d'être moins sensible au vent). Pourquoi je n'ai pas changé la roue arrière ? Parce que je suis tellement nul en mécanique que changer la roue arrière m'aurait sans doute pris la journée... Deux boucles de 20 bornes et hop, on pose le vélo... Bon débarras. Aucune idée de mon temps, je n'avais pas pris non plus de compteur (ça évite de me tirer une balle sur le parcours, situation qui forcément poserait quelques tracas à l'orga...). Reste 10 bornes de course à pied.
Bonne surprise, les sensations sont bonnes. Mauvaise surprise, ça ne va pas durer plus de 500m (ce qui laisse quand même 9500m). Mes 91kg me rattrapent vite... En bon vieux trailer, je profite de la bosse pour marcher... Toutes les excuses sont bonnes... Que dire de plus à part que je vais passer une sale heure à courir ces 10km. Des foulées ridicules, des sensations pourries et la confirmation que le PGB d'il y a encore deux ou trois ans capable d'enquiller les courses longues ou de se taper des Ironman n'est désormais plus qu'un vieux souvenir. Alors forcément, s'il y avait une catégorie + de 90 kg, je serais pas mal... mais ça ne marche pas comme ça en triathlon. Si je veux un jour retrouver mes sensations d'antan, va vraiment falloir me reprendre en main, dire fuck une bonne fois pour toutes à M. McDo, arrêter de remplir le sac au supermarché avec pepito, nougatine et autres gourmandises merdes de ce genre...
En théorie, je devais participer au LD de Belfort, le 3 juin. La pratique risque d'être bien différente. Bon, déjà parce que je commente un concours de dada le lendemain en direct et que d'un point de vue logistique, c'est compliqué. Mais surtout parce qu'il est évident que je n'ai pas un LD dans les jambes. Ni dans la tête d'ailleurs. Un mois d'entraînement ne suffira pas à me (re)mettre au niveau.
Par contre, certains ont déjà vu sur mon profil Facebook que je m'étais inscrit sur la Traversée de Paris à la nage, le 2 septembre. 10km de la Bibliothèque nationale au Parc Citroën (temps maxi : 3h20), c'est-à-dire la chance de nager dans la Seine et de passer sous tous les ponts de Paris, au pied de monuments que les touristes du monde entier rêvent de voir. J'aurai évidemment l'occasion d'en reparler. Mais je compte beaucoup sur cette échéance pour repartir sur des bonnes bases. Cette course, j'en rêvais et désormais elle existe. Alors pas question de passer à côté. En plus, avec mon genou en vrac (plutôt satisfaisant ce dimanche), au moins la natation n'empirera pas la situation.
Pour finir sur ce triathlon de Cepoy, merci aux organisateurs pour cette belle course, parfaitement organisée, avec une sécurité impeccable. Merci évidemment aux bénévoles omniprésents sur toute la course. Merci aux arbitres... Bah oui, ils sont indispensables... Et heureux d'avoir vu mes camarades du Meudon Triathlon (bravo à Stéphane Cottereau, alias Copsté, 9e en 2h14'...) et nos supportrices de choc et de charme (ça fait du bien quelques encouragements quand on galère...). C'était le but premier de ce déplacement et rien pour que ça, l'après-midi fut finalement belle. Meudon Triathlon, mes que un club
Les résultats officiels : 343e (387 classés pour 405 partants) en 3h13'54'' (31'57'' (202e) - T1 : 8' (bah oui, ça met du temps de mettre des chaussettes et surtout de etirer la combi trop serrée) - 1h28'47'' (27km/h) - T2 : 3' - 1h2')
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Deux petits clips sur le thème du Marathon. Le premier, made in Asics, montre les émotions du Marathon de Paris. Le second est juste une petite merveille et traduit les lendemains difficiles... Si vous n'en regardez qu'un, cliquer sur le second...
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En vrac...
. Alors plus que 4 journée à jouer en Ligue 2, et mon Stade de Reims, toujours au-dessus du trait... Yes yes yes, ça sent bon avec encore un point arraché miraculeusement sur un csc du Havre à la 90e... Quand ça veut sourire... D'autant plus que les Rémois recevront à trois reprises sur les quatre dernières journées...
. Coup de projecteur sur Sylvain Bazin, coureur-journaliste (ou l'inverse) que je côtoie de temps à autre et qui a débuté depuis quelques jours une longue aventure, le Terdav World Trail Tour. La dernière fois que je l'ai croisé, c'était au Marathon des Sables. Sylain, qui affiche plus de 100 ultras partout dans le monde et des victoires sur au moins quatre continents, revenait tout juste d'une expédition dans le grand Nord québécois, chez les Inuits... Une semaine pour passer de -35° à 40°... A peine revenu du Sahara et Sylvain est reparti pour de nouvelles aventures. Son projet : le Terdav Trail World Tour, un tour du monde des grands sentiers, en autonomie. Pour débuter, il s’est attaqué au chemin de Saint-Jacques de Compostelle (1850km) avant de partir sur le Great Himalaya Trail, près de 2500km à travers le Bouthan l’Inde et le Népal. « Il y a aussi une dimension spirituelle dans tout ça », précise-t-il. Son blog à découvrir vite pour y lire chaque soir le récit de son périple http://sylvainbazin.blogspot.fr
. ça fait un moment que je ne vous ai pas parlé de pentathlon moderne, l'une de mes anciennes boutiques dans ma vie d'avant à L'Equipe (vous le savez bien sûr mais au cas où, le pentathlon "moderne" (appellation depuis sa réintroduction aux Jeux de... 1896) c'est l'enchaînement dans une journée d'escrime, de natation (200m), d'équitation (saut d'obstacles) et depuis quelques années d'un biathlon avec 3000m de cross parsemés de trois séances de tir au pistolet). Sans doute avez vous entendu parler d'Amélie Cazé, labellisée chouchoute de ce blog, triple championne du monde et l'une des grandes favorites pour les prochains Jeux olympiques. Amélie (27 ans) a d'ailleurs remporté récemment la Coupe du monde de Budapest. Eh bien figurez-vous qu'elle n'est pas seule. Elodie Clouvel, ancienne nageuse, s'est elle aussi illustrée cette saison avec une victoire lors de la Coupe du monde de Rio. A 23 ans, il faudra compter avec elle à Londres. La photo est celle d'Elodie, a été réalisée par Jean-Christophe Pratt et provient d'une série en lien ICI
. Et du dada of course avec la belle troisème place de Jessica Michel (quelque chose me dit que vous allez devoir vous habituer à ce nom sur ce blog), lors du Grand Prix Spécial de Saumur, avec sa jument Riwera de Hus. Devant elle, deux stars du dressage avec notamment la Néerlandaise Anky Van Grunsven, la championne olympique venue avec son cheval star, Salinero et l'Espagnol Juan Manuel Munoz Diaz et le cheval chouchou du public Fuego. Si vous voulez mieux découvrir Jessica, je vous recommande l'excellente émission "Profession Cavalier", produite par KeyWest et animée par Kamel Boudra, qui lui est consacrée sur Equidia Life (non non ce n'est pas de la pub, c'est juste que ça vaut le coup). Première diffusion ce lundi 30 avril puis sur Equidiawatch.fr
Et pour être au complet sur le dressage, avc le retour de l'extra terrestre Totilas, la performance de Charlotte Dujardin (record du monde pour un GPS) avec Valegro et quelques autres grandes stars de la discipline qui montent en puissance, les JO s'annoncent palpitants.