L'esprit du sport

Merci les Bleus... azzurri

Pour débuter cette new news un peu de foot. Voilà ce que j'avais écrit dans l'euphorie du quart de finale entre l'Italie et l'Angleterre (et que je n'ai pas eu le temps de publier avant parce que les journées ne font hélas que 24 heures).

Voilà un match qui a permis de rappeler pourquoi le foot est le sport le plus populaire de la planète. Après la grosse daube de samedi soir entre la France et l'Espagne, que ça fait du bien de voir un tel spectacle. Ok, le match s'était achevé sur un 0-0, mais on s'en fout. Des actions, des frappes, des joueurs de grand talent avec notamment un Pirlo qui illumine le jeu à chacune de ses caresses de balle (la Panenka... bababa, si ça c'est pas la classe), des joueurs qui se donnent à 100%, de l'engagement, du respect, du suspense, des émotions, un bon arbitre, de bons supporters, oh que c'était bon. 

Quand je regarde un match comme ça, je retrouve les sensations d'un gamin passionné de foot. Les yeux sont grand ouverts, tous les sens en éveil. L'Italie a gagné, elle le méritait amplement sur l'ensemble de la rencontre mais peu importe l'équipe gagnante. A lire les réactions sur les différents réseaux sociaux, tout le monde s'est régalé, a pris son pied. Au lendemain du pitoyable comportement de l'équipe de France (à force ça va devenir un pléonasme) avec ces stars à deux balles qui ont perdu tout sens de la réalité (les réactions d'après match de joueurs contents d'eux et d'un Euro où ils auront juste battu l'Ukraine, 52e nation mondiale, sont juste surréalistes... qu'on vire une bonne fois pour toutes, toutes ces racailles), cela réconcilie avec le ballon.

Et voilà ce que je rajoute aujourd'hui, quelques jours après. Un petit mot tout de même sur cette équipe de France. Même si vous l'avez compris je ne les aime pas, j'aime encore moins la récupération par beaucoup trop de personnes de cette situation. Il est aujourd'hui de bon ton de tous les flinguer et de les montrer du doigt. On est d'accord, ils l'ont bien cherché et je ne vais pas m'apitoyer sur leur sort. Même s'il serait injuste de généraliser et d'en mettre certains dans le même sac poubelle que les Nasri, Menez, Mvila and Co... Mais voir tous ces politiques ou "people" en rajouter en permanence et utiliser l'argument le plus souvent démago du fameux "au-prix-où-ils-sont payés", est aussi agaçant. Surtout que la plupart se revendiqueront comme les premiers supporters et clameront les avoir toujours soutenus contre "ces méchants journalistes" dès que l'étoile du maillot bleu retrouvera de son éclat...  

 .......................

Beaucoup de triathlon au programme du dernier week-end avec pour commencer un grand coup de chapeau et à mes coéquipiers du Meudon Triathlon présents dimanche à Nice pour l'Ironman. Florent Manens (11h40'36'') et David Talaga (14h31'13'') sont allés au bout de leur défi. Bravo à eux et amicale pensée à Zarma, Ben et Yann qui ont eu moins de réussite, contraints de renoncer lors du marathon. Bravo aussi à Alain Ribaut (alias Braziou) qui boucle son 8e Ironman de Nice avec cette fois un chrono de 12h0'29'' et à l'infatigable Gaël Couturier, une fois de plus finisher en 15h40'59''.

Du triathlon aussi à Kitzbühel, en Autriche, avec la manche du Championnat du monde. On attendait beaucoup le retour d'Alistair Brownlee, le Grand-breton (à droite sur la photo avec son brother Jonathan). Annoncé comme le favori des prochains Jeux, il n'avait pu encore courir cette année en raison d'une blessure à un tendon d'Achille. Le moins que l'on puisse dire c'est que l'on n'a pas été déçu. Devant en natation, en vélo et à pied, Alistair a écoeuré tous ses adversaires. C'est juste un extraterrestre. Seul son petit frère Jonathan a pu terminer à distance respectable. Côté français, Laurent Vidal (7e), Tony Moulai (8e) et Tony Moulai (11e) ont fait une belle course. Plus difficile en revanche pour Vincent Luis, le troisième sélectionné olympique, qui effectuait lui aussi son retour après une fracture de fatigue. Les filles aussi couraient en Autriche et belle perf de Jessica Harrison, cinquième d'une course remportée par la Suissesse Nicola Spirig et qui sur Trimag, déclare être dans la meilleure forme de sa vie (article ICI). Vivement les Jeux !  Chapeau aussi à Yannick Bourseaux, vainqueur de la course paratriathlon. 

Si ça vous dit, voici les brèves que j'ai écrites sur lequipe.fr sur ces deux courses : Ironman de Nice (ICI), championnat du monde hommes ICI et championnat du monde femmes ICI.  

Et si vous êtes sur Paris le week-end du 7-8 juillet, quelques-uns des meilleurs mondiaux seront samedi matin au départ du Triathlon de Paris.  

......................

. Voilà, le compte-rendu de Cécile de retour du désert de Gobi et de ses 250 bornes e autosuffisance alimentaire (voir la news précédente) est en ligne sur son site internet. A lire ICI. Et même qu'il y a aussi de superbes photos. 

. Je vous ai parlé de foot féminin dans la dernière news en omettant (shame on me) de saluer la belle montée en D2 du Val d'Orge (Essonne) et de sa capitaine Audrey. Un club très sympathique qui a toujours travaillé à la formation des jeunes joueuses, le tout dans un très bel esprit. Bravo à elles. Et coup de chapeau aussi en Promotion de Ligue aux filles de Croissy d'Anaïs, Audrey et quelques autres anciennes Chouchoutes du Pecq, qui monteront en Promotion d'Honneur.  

. J'aurai l'ocasion d'y revenir plus tard, mais d'ores et déjà, avant de partir en vacances pour les plus chanceux, réservez votre week-end du 16 septembre. Bercy accueillera en effet les Championnats du monde d'escalade. Et croyez moi, ça vaut le coup. Spectacle assuré. Tout savoir www.worldclimbing2012.com

..................

Petite semaine car séance d'osthéo et obligation de rester calme trois jours... 

Dimanche
Natation : 4000 m (1000 - 1500 pull - 500 éduc - 1000) accompagné de ma soeurette dans ma piscine châlonnaise où j'ai fait mes premières longueurs il y a... plus de 30 ans !  

Lundi
Equitation : 1 heure (dernière séance de la saison... avec horse-ball au programme) 

..................

Et comme la musique adoucit parait-il les moeurs (et dans ce monde tout pourri ça ne peut pas faire de mal...), un petit clip de Florence and the Machine que j'écoute actuellement en boucle... 

Tout à fait Thierry

Une petite news pendant que d'autres vont aller se prélasser sous le soleil de Bali (Enjoy !). 

Evidemment, un hommage à Thierry Roland, disparu il y a quelques jours. Certes, quand quelqu'un meurt, on ne lui trouve plus soudainement que des qualités. Celui que l'on considérait par exemple comme "un gros con" devient soudainement un homme "au fort caractère". Alors j'anticipe tout de suite : oui, c'était un mysogyne contre les femmes dans le foot (derrière un micro ou sur le terrain) et certains de ses commentaires sont évidemment allés trop loin. Un "beauf" pour certains bien-pensants pour qui être populaire est forcément ringard. Ok, je ne cautionne évidemment pas tout. Mais au-delà de ces quelques débordements, Thierry Roland était un passionné. Et ça, j'aime. En regardant 100% foot le soir de sa disparition, je me suis rendu compte que la vie de Thierry Roland c'était également mes souvenirs de gamin fan de foot. Les commentaires de la demi-finale de Coupe du monde 82 France-Allemagne à Séville, la finale de la Coupe du monde 1998 et plein d'autres moments forts.

Jamais je n'aurais imaginé un jour le côtoyer. Ce fut pourtant le cas à quelques occasions, notamment quand j'intervenais sur RTL dans les émissions de foot (des grands moments dans le studio rue Bayard où l'on refaisait le monde du foot à l'antenne). Plusieurs fois, je me suis retrouvé avec Thierry Roland. Toujours dispo, toujours ouvert et sympa. D'autres confrères (masculins il est vrai) qui l'ont aussi croisé ont toujours souligné qu'il était toujours prêt à conseiller.

Dimanche, L'Equipe lui a consacré sa Une (vous noterez les deux titres en haut sur le basket et l'athlé qui sont également des hommages). Ce mardi, l'équipe de France respectera une minute de silence avant sa rencontre face à la Suède. Rare, exceptionnel même cet hommage pour un journaliste. La preuve que Thierry Roland fait partie intégrante de l'histoire de l'équipe de France. Il appartient à l'histoire du sport télévisé comme l'ont été Roger Couderc, Robert Chapatte, Bernard Père et quelques autres (pensée pour Thierry Gilardi) avec qui j'avais rendez-vous chaque semaine que ce soit dans Stade 2 ou Téléfoot. Merci Monsieur Roland de nous avoir fait vibrer tant de fois devant notre télé, d'avoir partager avec nous votre passion. Reposez en paix. 

.................

Dans la série des bravos. Chapeau à Laurent Vidal désormais en tête du classement mondial après sa deuxième place à la Coupe du monde de Banyoles, en Espagne, même si les meilleurs mondiaux n'étaient pas là contrairement à la manche de Championnat du monde de Kitzbühel qui a lieu le week-end prochain et qui marquera le retour d'Alistair Brownlee, l'extra-terrestre de la discipline, sur le circuit après une longue blessure. Et pour couronner le tout, la numéro 1 mondiale du côté des demoiselles est la Néo-zélandaise Andrea Hewitt, la compagne de Laurent. Sacré couple ! 

Sur le front des sélectionnés pour les JO, tutto va bene. David Hauss s'est lui imposé dans le Grand Prix de Toulouse avec son club des Sables-Vendée.

Un niveau en dessous (ok, quelques niveaux en dessous), un grand bravo habituel à Cécile Bouché du Meudon Triathlon (alias Barbie, ma triathlète préférée) qui s'est bien amusée sur le Triathlon de Saint-Jean-de-Luz (16e féminine). Et pour rester avec mes coéquipiers meudonnais, un grand encouragement à notre président Pierre-Yves Provost (Ben), à Yannou, Zarma, Florent et David tous au départ dimanche prochain de l'Ironman de Nice. Que la force soit avec vous ! Meudon Power ! 

Et comme je suis un garçon qui tient ses promesses, j'avais promis à Jean-No de vous parler du Triathlon des gorges de l'Ardèche qui aura lieu le 25 août. Je suis allé voir le site internet, et quelque chose me dit que cette épreuve Courte Distance (1500m natation, 40km vélo, 10km course à pied), organisée par Hervé Faure, doit être magnifique. Magnifique mais costaud au regard du dénivelé vélo

...................

Un grand bravo à mon amie Cécile Bertin qui a magnifiquement achevé la Gobi March, seconde étape de son pari des 4 Deserts, en bouclant son périple dans le désert de Gobi en 37h37'07'' (beaucoup de 7... ça va porter bonheur) à la 43e position au scratch sur près de 160 coureurs au départ (8e féminine sur 29 au départ). A lire bientôt sur www.courir-au-feminin.com 

Après l'Hatacama en début d'année puis désormais la Gobi, Cécile s'attaquera fin octobre au Sahara (qu'elle connaît bien puisqu'elle était sur le Marathon des Sables) avant de conclure sa saison en Antarctique avec là encore 250 bornes en autosuffisance alimentaire, au milieu des pingouins. 

........................

Ayant zappé le blog quelques semaines, je n'ai pas eu l'occasion de saluer la montée des Chouettes d'Issy les Moulineaux en D1. Le Football Féminin d'Issy, où j'ai eu le privilège d'entraîner les gardiennes il y a trois ans et d'être dirigeant, a survolé son groupe de D2 pour rejoindre l'élite de la discipline la saison prochaine. Les Isséeennes affronteront donc notamment les Lyonnaises, meilleure équipe d'Europe qui a réussi un inédit triplé avec la Ligue des Champions, le Championnat de France et la Coupe de France. Cette montée des filles d'Issy, c'est aussi et surtout le succès d'Alain et Corinne qui ont lancé ce club il y a quelques années et lui ont fait grimper les échelons les uns après les autres avant de laisser la main il y a un an pour filer couler des jours heureux dans le sud. Corinne et Alain, cette montée est la vôtre.

Flash back également sur les titres de hockey sur gazon remportés cette année par Lille chez les hommes (vainqueur de Saint-Germain-en-Laye) et le Stade Français chez les dames (vainqueur de Cambrai). Dommage pour Mamzelle Peg et les filles de Mérignac battues en demi-finale par le Stade à 40 secondes de la fin puis par Lille aux stroke (penaltys) dans le match pour la 3e place. Partie remise pour l'an prochain Peg ! Mais en attendant, bravo à Gaël Foulard, le coach des filles du Stade Français pour ce titre.   

....................

Grosse grosse crève la semaine passée et donc programme allégé. Mais c'est reparti à fond cette semaine avec toujours Paris à la Nage en ligne de mire le 2 septembre et puis la volonté de revenir vers l'Ironman ou les trails si mon vieux corps tout cassé veut bien coopérer... 

Lundi
Equitation : 1 heure en manège

Mardi
Natation : 3000 m (1000 nc ; 2000 pull)

Mercredi
Course à pied : 1 heure footing

Lundi
Course à pied : 1h15' footing
Equitation : 1 heure (initiation au horse ball... et passage du Galop 2)

Mardi
Natation : 3200 m (1000 nc (20') - 1500 pull (28'15'') - 500 éduc - 200 souple)  

Bye bye l'imposteur...

Eh oui, deux news en une semaine, on croit rêver.... Mais faut bien que je m'occupe en attendant 3 heures du mat et le deuxième match de la finale NBA. Parce que le sport, ça se vit en direct et qu'un replay aura toujours moins d'intérêt que le match en live. Et puis ça me rappelle ma folle jeunesse où je veillais toute la nuit pour regarder les matches des Bulls et de son altesse Michael Air Jordan, un des génies sportifs de l'histoire au même titre qu'un Mohamed Ali, un Carl Lewis, un Maradona ou bien sûr un Roger Federer.

Que de souvenirs de ces affrontements entre Bulls (6 titres dans les années 90) et Portland Trailblazers, Phoenix Suns de Charles Barkley, Utah Jazz de Karl "the mailman" Malone, ou Indiana Pacers avec une dernière minute de légende de MJ dans le match 6, un de ses matches d'anthologie avec Jordan capable de sortir des paniers venus d'ailleurs dans les moments les plus chauds ou des dunks où l'apesanteur ne semblait plus avoir le moindre effet sur le numéro 23. Souvenirs souvenirs. His Airness a pris quelques kilos mais se successeurs sont pas mal aussi. Kevin Durant côté Thunder d'Oklahoma City et l'armada du Miami Heat avec Lebron James en tête de gondole. Choc au sommet en perspective... avec en plus tout un show dès la présentation des équipes, pendant les temps morts et une salle en fusion à Oklahoma. Bref, on dormira plus tard ! 

Pour patienter, les liens ICI et ICI des vidéos tournées par Yann Ohnona, confrère de L'Equipe, il y a quelques minutes seulement dans le vestiaire de Miami. Eh oui, en NBA, le vestiaire est encore ouvert aux journalistes quelques minutes seulement avant les matches... Un peu comme si, on pouvait entrer dans le vestaire du Barça avant une finale de Ligue des champions... La NBA, elle, a tout compris à la comm...

...................

La bonne nouvelle de la semaine, c'est l'ouverture d'une nouvelle procédure contre Armstrong, septuple vainqueur du Tour de France et reconverti depuis quelques mois dans le triathlon où, comme de par hasard, il a réussi en peu de temps à battre les spécialistes (il a gagné le half Ironman d'Hawaii il y a deux semaines). Je ne vais pas vous la jouer "je vous l'avais bien dit", mais en février, une de mes news s'appelait "Armstrong vient polluer le triathlon". Cet imposteur du sport va-t-il enfin être rattrapé par la patrouille ? Selon le Washington Post, l'USADA, l'organisme antidopage américain, aurait les preuves formelles d'un dopage généralisé chez Armstrong. Ce n'est évidemment pas un scoop, puisque L'Equipe, via Damien Ressiot avait déjà sorti les preuves de ce dopage suite aux analyses d'échantillons conservés plusieurs années au labo de Chatenay-Malabry (hélas trop tard pour que des sanctions puissent être prises), mais peut-être que cette fois-ci, ce sera la bonne. En attendant, il a été interdit de prendre le départ de l'Ironman de Nice dans quelques jours. Un coup dur pour l'organisation qui comptait sur la présence d'Armstrong pour faire le buzz (à quel prix ?) mais une sacrée bonne nouvelle pour les valeurs du sport.   

...........................

Du côté du triathlon, la sélection officielle pour les Jeux olympiques a été annoncée cette semaine. Le seul suspense concernait le troisième billet chez les hommes sachant que chez les femmes, Carole Péon, Emmie Charayron et Jessica Harrison seraient à Londres et que pour les messieurs, David Hauss et Laurent Vidal avaient brillamment décroché leur sélection depuis plusieurs mois. Le choix de Frank Bignet a finalement été vers le jeune Vincent Luis, au détriment de l'ancien Tony Moulai. Un choix qui fait évidemment parler sachant que Vincent n'a pu courir la moindre course cette saison en raison d'une blessure alors que Tony a manqué de quelques secondes seulement le podium au Championnat d'Europe, podium qui l'aurait envoyé de droit vers Londres. Le sélectionneur a fait le choix de la jeunesse et du potentiel sans doute supérieur de Vincent. Aux Jeux, on doit y aller pour faire une médaille. Même une quatrième place n'a aucun impact quand on parle d'une discipline aussi confidentielle au niveau du grand public. Sans faire injure à Tony, sauf circonstance de course exceptionnelle, il était difficile de l'imaginer aller jouer avec le top de la course (David et Laurent l'ont déjà fait et peuvent ambitionner un super résultat). Ce sera bien évidemment difficile aussi pour Luis mais ce sera toujours, dans le pire des cas, de l'expérience prise pour les prochaines échéances où le garçon semble avoir le potentiel pour briller. Pas de scandale donc selon moi à cette sélection. Et désormais, allez les BleuEs, allez les Bleus, faites nous tout péter pour que nos médias généralistes s'intéressent enfin à notre sport ! 

...........................

Un mot de foot quand même. Pas de l'équipe de France je vous rassure. Nasri a rappelé que les footeux n'avaient sans doute pas voté Hollande (François et pas les Pays-Bas) car visiblement, deux ans après l'Afrique du Sud, le changement, c'est pas pour maintenant, malgré tous les efforts des communicants de la fédé pour essayer de redorer le blason des Bleus. Non, cette nuit, je veux vous parler de foot et du vrai esprit de ce sport.

Quelle ambiance, ce jeudi soir dans le match Espagne - Irlande. OK, les Irlandais étaient d'une infinie faiblesse, mais quels supporters ! A 4-0 pour l'Espagne, ils ont chanté de longues minutes, encore et encore, sans répit. Sans amertume, sans colère, sans haine, ils ont applaudi leurs joueurs. Ils étaient là pour eux et avec eux. Et peu importe le résultat final. Chair de poule devant ma télé. Juste beau, juste émouvant. Come on Irlande ... and thank you.

.......................... 

Bon allez je ferme l'ordi, George Eddy est arrivé et surtout les pom pom sont sur le parquet, ça va commencer... 

Désamour

De retour du jumping de Lons-le-Saunier mon désormais traditionnel rendez-vous de début juin, à l’occasion du CSI 3*. Du dada certes, mais surtout un esprit. Celui d’un concours organisé par des bénévoles depuis plus de 20 ans. Des bénévoles qui de longs mois avant se décarcassent pour mettre en place un événement où tous les acteurs et spectateurs seront heureux. Alors même si les cavaliers ont une fâcheuse tendance à toujours se plaindre (surtout les Français), bravo et merci à eux de permettre au sport français de vivre à travers tous ces événements. Je parle ici de dada, mais c’est évidemment le cas pour toutes les disciplines. Ce le fut la semaine dernière à Belfort à l’occasion du triathlon où plus de 30 de mes camarades du Meudon Triathlon étaient présents (bravo à Eric Lebarbier, champion du monde du Meudon Triathlon ainsi qu'à Cécile ma triathlète préférée, elle aussi championne du monde du club sur ce Longue distance ... et bravo aux filles du Courte distance, Emilie Grégoire, Kristell Guennegues et Isabelle Guéry). Ce le fut encore ce week-end à, pour les Championnats de France des Clubs de Course d’orientation où mon club du COTS (Course d’Orientation Tours Sud) a pris la 9e place en D1. Et ce le sera la semaine prochaine à Limay où les filles de Montesson (allez les filles !) joueront la finale de la Coupe des Yvelines féminine de foot face au PSG (2) ou encore chaque week-end partout en France, que l’on joue au foot, que l’on court ou que l’on fasse du triathlon, du dada où je ne sais quoi.

…………………..

L’Euro de foot a commencé paraît-il. Etonnant pour moi de constater à quel point je m’en fous. Alors que je suis né dans une culture foot, que j’y ai joué plus de 20 ans en club (la mythique « Renaissance d’Athis » dans la Marne), j’ai aujourd’hui de plus en plus de mal à m’intéresser à ces compétitions qui autrefois m’auraient scotché devant ma télé. Il y a encore quelques années, il aurait été inconcevable que je manque un match d’un Mondial ou d’un Euro. Le moindre match de Coupe Intertoto bloquait ma soirée. Tout cela est bien fini.

Alors évidemment, de temps à autre, je peux encore hurler devant ma télé en regardant un match (et sans me cogner un genou contre le pied du lit...), je peux encore vibrer en admirant un match du Barça, du Bayern ou du Real un soir de Ligue des champions (je mets bien sûr le Stade de Reims au-dessus). Je suis toujours content d’aller passer de temps en temps une soirée au Parc des Princes. Mais le frisson ballon est de moins en moins présent.

Comment l’expliquer ? Peut-être le rejet de ce qu’est devenu le football. Ou plutôt la prise de conscience au fil des années des dérives de ce milieu, avec évidemment en point d’orgue le Mondial 2010 en Afrique du Sud et l’affaire du bus… entre autres.

Peut-être aussi parce que je suis de plus en plus à la recherche de certaines valeurs. Des valeurs comme celles rencontrées à Lons ce week-end avec une implication des bénévoles, des organisateurs qui se démènent chaque année pour faire vivre « leur » concours, loin du sport business. Attention, ce n’est pas l’argent qui me repousse. Car non, ce n’est pas sale de gagner de l’argent même si certains voudraient en ce moment essayer de nous le faire croire. Les joueurs de foot gagnent des millions ? Eh bien tant mieux pour eux. Ce n’est pas parce qu’ils en toucheront seulement la moitié ou même un quart que d’autres en profiteront de toute façon.

Ce qui est sale, ce sont les comportements qui parfois en découlent, c’est cette mentalité où certains estiment que tout leur est dû. Le football n’a pas l’exclusivité des mauvaises manières (symptomatique de constater par exemple qu’à Lons, le seul cavalier du Grand Prix à ne pas être venu à la remise des prix était… le seul Français a y être convié… ok, il pleuvait mais les Anglais, Irlandais ou Belges étaient sans doute pressés eux aussi de rentrer chez eux… mais ont patienté).

Pour en revenir à cet Euro, qui a donc débuté depuis trois jours mais dont je n’ai encore pas vu la moindre image, espérons que le jeu et les articles que je lirai à son propos me donneront envie de m’y intéresser. Mais rien n’est moins sûr… Les temps ont décidément bien changé. 

……………….

Une grande pensée toute cette semaine vers le désert de Gobi, deuxième étape du défi des 4 déserts de mon amie Cécile Bertin. Après avoir traversé une partie de l’Hatacama, au Chili, il y a quelques semaines, Cécile a attaqué depuis ce dimanche ses 250 bornes en six étapes en autosuffisance alimentaire, quelque part en Chine (entre temps, elle s’est aussi "amusée" à courir le Marathon des Sables). Elle a bouclé la première étape de 40 bornes en 4h33 à la 8^e place des féminines (46^e au scratch sur 159 au départ). Pour devenir la première Française dans ce club très fermé des « Four Deserts », il lui restera en septembre une course similaire en Egypte en octobre, puis l’apothéose, deux semaines plus tard, en Antarctique, au milieu des pingouins ! Bonne route Cécile.

Au cas où vous seriez tenté de faire un coucou à Cécile, il y a la possibilité de laisser des mails d’encouragement ICI

……………

C’est désormais officiel, je serai à Londres cet été pour couvrir et commenter sur Equidia Life les épreuves de sports équestres des Jeux olympiques. On a cassé la tirelire pour acheter les droits d’une diffusion en direct et en intégralité. Cela donnera donc douze jours de compétition (4 de concours complet, 4 de dressage et 4 de saut d’obstacles) à commenter sur place (entre 3 et 6 heures par jour) avec mon ami Kamel Boudra et trois consultants. Après avoir couvert Athènes et Pékin pour L’Equipe, me voilà donc reparti pour une nouvelle expérience olympique, cette fois télévisuelle. Je ne vais pas vous refaire un couplet sur l’atmosphère si unique des Jeux olympiques mais je ne manquerai pas bien évidemment de vous raconter tout ça en quais live sur ce blog. Et comme vous vous en doutez, le dada ne sera pas forcément le sujet majeur de mes écrits « bloguistiques ».

…………..

On croit rêver... Cela faisait effectivement bien longtemps que je n’avais pas réalisé une semaine d’entraînement à ce niveau. Motivé par la Traversée de Paris à la nage du 2 septembre, inspiré par les footings du mercredi soir, la machine semble avoir repris un rythme susceptible de me remettre dans le sens de la marche. 11 000 m de nat en trois séances, je n'avais sans doute jamais nagé autant, même en prépé Ironman. Gare toutefois à « l’enflammage ». Le genou gauche coince toujours et le dos montre toujours quelques signes de rébellion dès que les doses augmentent un peu.  

Lundi
Equitation : 1 heure en extérieur, passage de gué, petit (tout petit même) contre-bas 

Mardi
Natation : 2600m

Mercredi
Course à pied : 1 heure footing 

Vendredi
Course à pied : 1 heure footing 

Lundi
Natation : 4000 m (1500 nc en 29' ; 1500 pull en 28'50'' ; 1000 divers)
Equitation : 1 heure en manège

Mardi
Course à pied : 1 heure footing
Natation : 3000 m (400m nc ; 400m 4 nages (1 nage par 100m, 25 jambes, 25 nc) ; 200 amplitude ; 100 zoomer planche ; 200 nc ; 300 plaquettes amplitude ; 100 plaquettes ; 200 zoomer ; 300 nc ; 6x50 dép. 1'10 ;  500 pull)  

Mercredi
Course à pied : 1 h 20 footing ... très très agréable

Jeudi 
Natation : 4000 m dont (1500 nc (28'40'') ; 1500 pull (28'40'') ;  5 x 100 "vite" récup.: 10'')

Samedi
Course à pied : 1 heure footing dans parc à Lons 

....................

Peu de temps dans un emploi du temps démentiel pour le ciné.... (va falloir que ça change aussi ça !). Néanmoins un petit mot sur "Des saumons dans le désert". Sur l'affiche, il est mentionné "la comédie anglaise de l'année". Faudrait pas non plus pousser... ou alors le cinéma anglais n'est plus ce qu'il était. ça n'empêche que l'on passe un moment agréable avec Erwan McGregor et la très jolie Emily Blunt aux airs de Marion Cotillard. Mention spéciale à Amr Waked qui joue fort bien le rôle du sheik dont le projet est d'amener des saumons dans le désert au Yémen. Tout est cousu de fil blanc, aucun rebondissement (en tout cas un truc qui est censé surprendre), mais bon, pourquoi pas... Et puis à titre perso, en tant que grand fan de "Big Fish", le petit bijou de Tim Burton, voir Erwan McGregor avec des gros poissons m'évoque quelques souvenirs.