Puisque tous les grands événements soulignent la date du J-100, je m'y mets aussi avec mon Ironman Nouvelle-Zélande. Eh oui, en ce jeudi 24 novembre, me voilà à J-100 du 4 mars 2017, date de cet objectif.
100 jours, c'est beaucoup. 100 jours à ne pas se blesser, 100 jours à résister à la tentation chocolat, mcdo etc. et à manger des carottes, des courgettes et des brocolis pour perdre encore 4 kilos... 100 jours à réussir à quitter la couette pour partir s'entraîner dans le froid et/ou la pluie et/ou la neige. 100 jours... à compter les jours.
100 jours, c'est peu. Certes, si l'Ironman avait lieu demain, je pense que j'irais au bout. Ce serait une galère, mais ce serait jouable. Ces 100 jours doivent donc me servir à rendre les choses plus faciles.. ou moins difficiles comme vous voulez. Il y a encore beaucoup de boulot.
L'entraînement se poursuit plutôt pas trop mal. En natation, tout roule, comme d'habitude. Je multiplie les séances comprises entre 3000 et 4000m et je suis revenu à des chronos du genre 28' sur 1500. En vélo, j'ai allongé jusqu'à 130 bornes et j'essaie d'aller au bureau en VTT quand je le peux (environ 50' à l'aller et au retour où j'essaie de mettre du braquet pour faire chauffer les cuisses). Ça n'avance toujours pas bien vite, mais ça avance. La principale difficulté est de réussir à trouver le temps de caser ces sorties avec la nuit qui tombe à 17 heures, la tempête et, accessoirement... le boulot. A pied, où j'ai pris pas mal de retard, je me suis fait deux petites courses pour voir où j'en étais :
Behobia - San Sebastian : 20 km un peu de dénivelé avec notamment deux belles grimpettes pour 220m de dénivelé + total selon mon Garmin, la Behobia-San Sebastian est un classique dans le sud-ouest. Près de 30000 coureurs prennent chaque année le départ. Très belle ambiance, parcours pas forcément des plus touristiques mais très belle organisation. A faire. 1h54 au chrono. Bonne idée d'avoir cliqué un certain soir...
Semi-marathon de Boulogne : 21,1 km très plat (60m de dénivelé + selon mon Garmin), là aussi un grand classique cette fois pour les Franciliens. Une semaine après la Behobie, 1h57'55'' à l'arrivée et surtout une bonne régularité (à peine 20'' de différence entre mes deux "semi-semis"). Je suis évidemment à des années-lumière de mon record sur semi (1h28') mais je dois me faire à l'idée... c'était dans une autre vie. Je me rapproche des 11 km/h sans souffrir, c'est donc plutôt encourageant puisque je n'ai repris la course à pied qu'il y a deux mois après avoir fait la paix avec mes mollets, ou en tout cas signé l'armistice.
Après ces deux compétitions en 8 jours, retour à un entraînement plus rationnel. Attention qu'on ne me parle pas de plan d'entraînement. Cela n'a jamais été mon truc et je n'ai pas l'intention de m'y mettre. A mon piètre niveau, pas besoin. Cela ne signifie pas que je fais n'importe quoi. Les grandes bases de l'entraînement sont respectées. Mais si j'ai envie de faire la natation plutôt que du vélo, eh bien je vais nager. Cela évite aussi de se mettre en mode "panique" comme j'en vois parfois si pour une raison ou une autre, on ne peut pas placer la séance prévue sur le plan. Bien sûr, il faut un "cadre". Mais la préparation à un objectif comme un Ironman implique déjà suffisamment de contraintes pour ne pas s'en imposer d'autres. Même si je me fais des semaines entre 12 et 20 heures d'entraînement, cela doit rester du plaisir. Et pour le moment, c'est le cas.
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Les jambes... et la tête
On poursuit l'apprentissage du monde merveilleux de Saint-Germain-en-Laye. Je vous ai déjà parlé des footings dans le Parc du Château (c'est ICI). Petit bonus puisque c'est aussi ici, dans ce parc, sous les balcons du roi (du côté de la grille du Boulingrin) qu'est née l'expression le "Coup de Jarnac".
Hop, nous voilà en 1547, le 10 juillet précisément. Une histoire de femme, de maitresse, d'honneur et tout ça, débouche sur un duel entre Guy Chabot de Saint Gelais, qui allait devenir comte de Jarnac, et François de Vivonne, seigneur de La Châtaigneraie, ami du Dauphin le futur Henri II (le successeur de François Ier). A l'époque, ça ne plaisantait pas. En ce 10 juillet donc, Guy Chabot remporte le duel grâce à un coup appris par un maitre d'armes italien. Son adversaire mourut de sa blessure quelques jours plus tard. Sa mort débouchera sur l'interdiction "judiciaire" des duels.