L'esprit du sport

EmbrunMan J-85 - Festival Foot d'Elles - Little Miss Soccer

Cela ne vous a sans doute pas échappé, la Coupe du monde féminine de foot va animer la France du foot du 7 juin au 7 juillet. Le match d'ouverture aura lieu au Parc des Princes entre la France et la Corée du sud. Ce ne sera d'ailleurs que la 2e fois de l'histoire que les Bleues joueront au Parc des Princes. La première fut un France - Irlande en 1973. La finale et les demi-finales seront organisées à Lyon au Groupama Stadium. 

L'organisation de cette Coupe du monde a déclenché un réel intérêt pour la pratique féminine du foot. Certains ont même l'impression que c'est tout nouveau. Pour rappel, le premier match officiel reconnu par la FIFA eut lieu en 1971, à Hazebrouck (France - Pays-Bas). Ayant commis un livre sur l'histoire du foot au féminin il y a quelques années (2003, ça commence à dater), je me retrouve régulièrement sollicité pour intervenir dans des tables rondes. Sollicitations auxquelles je réponds toujours avec plaisir comme il y a quelques jours à Caen, dans une rencontre organisée par  la Direction Régionale et Départementale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale de Normandie (à l'ancienne "Jeunesse et Sport Normandie"). 

Mais dans cette new news, je tiens surtout à évoquer la soirée de ce mardi au Carreau du Temple. Cette soirée avait été organisée pour le lancement du Festival Foot d'Elles. A cette occasion, nous avons pu assister à l'avant-première du film "Little Miss Soccer" réalisé par Candice Prévost (ancienne internationale ayant notamment évolué au PSG) et Mélina Boetti (ancienne joueuse de Juvisy). Ces deux demoiselles ont pendant plusieurs mois traversé le monde à la rencontre de ces femmes, de ces filles qui jouent au foot. Bien évidemment, des visites du côté des Etats-Unis, de la Chine, et du Japon, des nations majeures de la discipline, mais aussi Nouvelle-Zélande, Mexique, Brésil, Costa Rica, Pérou, Ghana, Inde ou encore Afrique du Sud. Ce documentaire met ainsi en lumière la passion mais surtout la détermination de femmes et de jeunes filles qui doivent souvent se battre pour pouvoir taper dans un ballon. La dernière partie du doc, tournée en France, montre aussi que rien n'est encore gagné dans notre beau pays. Et que le "combat" doit continuer pour que les filles puissent assouvir leur passion comme les garçons. Et que l'on arrête de dire "football féminin" puisque les règles sont les mêmes que pour les hommes. On ne dit pas athlétisme féminin, alors pourquoi le faire pour le foot ?  

Même si l'assemblée présente mardi dans la salle était toute acquise à la cause exposée, la standing ovation à la fin de la projection témoigne de la qualité de ce documentaire. Candice et Mélina ont alors pu nous raconter leur projet et la motivation qui les ont animées pour se lancer dans cette aventure amorcée par une collecte sur Kiss Kiss Bank Bank et plus de 30.000 euros récoltés. Leur dynamisme et leurs discours ont fini de séduire la belle assistance du soir. 

Pour en savoir davantage sur le film ==> sur le site Little Miss Soccer 

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J'en reviens au Festival Foot d'Elles.

Foot d'Elles c'est un site internet qui parle de foot au féminin comme vous l'aurez deviné. Sa vocation est de promouvoir plus largement le sport pratiqué par les femmes, la mixité et l’égalité femmes-hommes par le prisme du sport. C'est enfin le projet citoyen de la société Sésame Consultants, fondée par Marianne Gazeau. Une femme passionnée et dont l'enthousiasme et la détermination rendent possible beaucoup de choses. Ce festival, c'est son idée. Coup de chapeau aussi à Gaëlle Desormeaux et Elisabeth Houel qui ont bossé comme des dingues pour tout mettre en place. 

Pendant la Coupe du monde, plus de 40 projections seront organisées dans les villes hôtes de la Coupe du monde (Paris, Le Havre, Valenciennes, Grenoble, Lyon, Montpellier, Rennes, Nice et bien sûr Reims). Dix sept films et documentaires ont été sélectionnés pour leur qualité à traiter des sujets tels que l’égalité femmes-hommes dans le sport et l’espace public, la mixité sociale et l’émancipation des sportives. 

Chaque projection sera suivie de rencontres et de débats avec des personnalités impliquées dans cette démarche depuis pas mal d'années. Personnellement, je serai à Reims les 10 et 13 juin. 

Ce festival a en outre pour marraine, Melissa Plaza. Ancienne internationale, elle vient de sortir un livre "Pas pour les Filles ?" (aux éditions Robert Laffont) où elle retrace son parcours et toutes les difficultés qu'elles a dû affronter pour arriver à ce qu'elle est aujourd'hui à savoir une sacré nana ! 

Et pour conclure sur cette belle soirée de lancement, nous avons pu profiter de la première "sortie officielle" du baby-foot mixte où les barres sont à la fois constituées de joueurs et de joueuses. Une idée initiée par la formidable Nicole Abar, impulsée par une campagne de financement participatif, et réalisée par la société français Bonzini, basée à Bagnolet, dont les baby-foots animent bon nombre de cafés.  

Toutes les infos sur le festival ==> https://www.footdelles.com/festival-foot-delles/

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EmbrunMan J-85

Mercredi
Plouf : 3400 - Séance Poissy Tri 
Course à pied : 10 km au cardio "zone verte"

Jeudi
Course à pied : 11 km dont 3 x 2000 (environ 4'45/km sur les séries)

Vendredi 
Plouf : 3600 - Séance Poissy Tri 

Samedi
Course à pied : 20 km 

Dimanche
Vélo : 70 km sortie Poissy Tri avec petit enchaînement course à pied en fin de séance 

Lundi 
Course à pied : 13 km de footing en mode plaisir 

Mardi 
PPG : Séance en salle 

Mercredi 
Plouf : 3600 - Séance Poissy Tri 
Vélo : 81 km avec succession de bosses, 1100 D+

Jeudi 
Course à pied : 10 km footing très light 

Vendredi 
Plouf : 3800 m - Séance Poissy Tri 

Samedi 
Course à pied : 8 km, record perso sur La Cavalcade. J'avais pourtant prévu de ne pas aller bien vite en prévision de la course du dimanche. Mais les sensations étant bonnes, pourquoi se priver... 

Dimanche 
Course à pied : Paris - Saint-Germain (20 km) - 1h45'11''. Inscrit à plusieurs reprises ces dernières années, je n'avais jamais pu prendre le départ. Cette fois c'est fait. Une course plutôt sympa avec une deuxième partie sur la route de mon Vélotaf le long de la Seine, deux belles grimpettes au Mont Valérien et à l'arrivée à Saint-Germain. Organisation nickel, aucune ambiance mais ça c'est Paris. Mais surtout le plaisir d'avoir partagé cette matinée avec la bande de La Cavalcade de Poissy. Côté sport, un chrono de 1h45 qui me ravit d'autant plus que mes deux parties ont été très équilibrées. Encourageant pour la suite. 

Lundi 
Repos 

Mardi 
Repos - J'en avais besoin et comme parait-il, "récupérer c'est s'entraîner"

Mercredi 
Plouf : 4000 m - Séance Poissy Triathlon
Vélo : 50 km - Court mais intense 

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La déception de la semaine. Jamais je ne suis entré dans ce film que je ne trouve pas forcément bien filmé ni bien interprété et qui cumule tous les clichés. Même si c'est inspiré d'une histoire vraie, tout semble être une caricature. Je n'avais pas forcément apprécié "Le Grand Bain", mais à choisir entre ces deux films "plouf", je le préfère encore à ces Crevettes pailletées. 

EmbrunMan J-100

Tic-tac tic-tac, J-100, une date forcément symbolique dans une prépa comme celle d'une épreuve aussi exigeante que l'EmbrunMan. L'impression aussi que, malgré les trois mois qui nous séparent encore de ce fameux 15 août, on y est presque. 99, 98, 97... les jours vont probablement donner l'impression de défiler de plus en plus vite. 

Comme j'ai pu l'écrire dans de précédentes news, jusqu'ici ça ne se présente pas trop mal. Quelques petites douleurs par-ci par-là mais pas de réelles blessures, une balance qui coopère (déjà -6 kg depuis janvier... encore 4 et ça ira) et des progrès notamment en vélo, mon point faible, et en course à pied. N'étant pas un grimpeur, c'est le moins que l'on puisse dire, et la région parisienne étant forcément limitée pour préparer l'ascension de cols, même si j'essaie de répéter quelques montées et d'aller chercher les côtes du coin, il faudra en début d'été passer par une ou deux semaines dans les Alpes pour prendre un peu d'altitude. Une ou deux répétitions de l'Izoard semble même indispensable. Pour s'entraîner mais surtout pour désacraliser cette montée qui fait un p'tit peur quand même... 

J'apprends aussi à apprécier le vélo. Et les rencontres qui peuvent parfois se faire. Ce mardi, dans le village de Guiry-en-Vexin, un cycliste m'arrête et me demande, dans un français hésitant, où l'on peut trouver un magasin de vélos. Il n'a plus de chambre à air de secours en cas de crevaison. Derrière, dans la pelouse au pied de l'église, j'aperçois deux vélos posés contre un arbre avec chacun une petite carriole derrière. Et des enfants d'à peine 5 ans jouent sous les yeux de leur maman. On discute un peu et il me raconte qu'il est anglais et qu'avec sa petite famille, il s'est dit qu'il irait bien voir sa belle-soeur qui vit à Rueil. Il trouvait sympa l'idée de venir en vélo, alors en route pour l'aventure. Ils sont donc partis samedi de Dieppe, ont dormi sous la tente et espéraient bien arriver ce mardi soir à Rueil. J'adore l'idée. Je lui ai bien évidemment laissé une de mes deux chambres à air et suis reparti en me disant que c'était quand même génial de prendre la route comme ça et de sortir du rythme infernal qui nous emporte parfois.

Génial de quitter les autoroutes et de prendre les petits chemins, les petites routes qui traversent tous ces villages qui habillent nos jolies campagnes, avec leur place où sont souvent posées côte à côte l'église, la mairie et l'école. La boulangerie et le bar ne sont jamais très loin.

En rentrant, j'ai renvoyé mon formulaire de réabonnement au magazine 200, le meilleur magazine sportif selon moi avec une qualité d'écriture sans équivalent. On y lit tous les deux mois les récits de grandes expéditions à vélo, les aventures de gens qui un jour se sont lancés sur ces petites routes pour tracer leur chemin. Un jour, quelque chose me dit que j'écrirai un de ces récits au long cours... 

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EmbrunMan J-100

Vendredi 
Repos

Samedi 
Course à pied : 16 km dont 8 avec les Zamis de LaCavalcade Poissy

Dimanche 
Repos 

Lundi 
Vélo : 54 km sans forcer juste pour tourner les jambes 

Mardi 
Vélo : 110 km (1200 D+). L'impression de ne pas avoir beaucoup de jus mais moyenne plus élevée que d'ordinaire et records sur les segments Strava des grosses côtes améliorés sans même avoir l'impression de forcer. Plutôt encourageant donc malgré les sensations mitigées.

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Incontestablement mon coup de coeur ciné de ces dernières semaines. Ce film espagnol de Rodrigo Sorogoyen est remarquable. L'histoire : un homme politique est pris dans un scandale de corruption. Pour sauver sa peau, il entre dans un engrenage infernal. Bien sûr il y a l'interprétation notamment d'Antonio de la Torre. Mais il y a surtout du grand cinéma avec une mise en scène et une "technique" qui sert parfaitement l'atmosphère du film. La caméra à l'épaule est utilisée de façon complètement pertinente et amplifie le stress du personnage. Les zooms, dézooms et toutes les techniques de réalisation sont toujours utilisées au bon moment et ne sont jamais gratuites.

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Je termine cette news avec un peu de hockey sur gazon. Si vous êtes dans le coin de Saint-Germain-en-Laye dimanche, venez faire un tour au Camp des Loges où se dispute la finale du Championnat de France. Elle opposera le tenant du titre, Saint-Germain, à Montrouge. Si Saint-Ger a dominé toute la saison, les demi-finales ont mit en lumière le potentiel de Montrouge tandis que Saint-Ger peinait face au Racing CF. Saint-Germain visera un 8e titre tandis que Montrouge rêve d'une 6e couronne, la dernière ayant été conquise en 2011. 

Du côté des filles, bravo à Lille qui a remporté samedi dernier son 8e titre, le 3e d'affilée face à une valeureuse équipe du Stade Français (2-0). 

EmbrunMan J-105

La "New News du lundi" qui arrive le jeudi, on se croirait à La Poste... 

Cette semaine, je ne vais vous parler quasi exclusivement que de triathlon. Mais vous pouvez tous rester hein ! La prépa pour Embrun avance (voir ci-dessous) et la saison des Elites a commencé fort pour les Bleus. Le week-end dernier, la France a collecté 11 médailles sur les différentes épreuves internationales du programme. Juste exceptionnel. 

Une victoire pour Dorian Coninx sur la WTS des Bermudes (pour les non initiés, la WTS c'est la World Triathlon Series, le top du triathlon au niveau de la distance olympique 1500m de natation, 40 km de vélo et 10 km de course à pied). Pour faire simple, un peu comme en Formule 1, le championnat du monde se dispute tout au long de la saison, sur 9 étapes (coefficient double pour la dernière). La victoire de Dorian Coninx, triathlète de Poissy Triathlon (oui oui c'est mon club aussi), sa première à ce niveau, confirme l'excellence de l'équipe de France qui, après deux étapes, place trois membres dans le Top 10 (Vincent Luis, 1er - Léo Bergère, 3e - Dorian Coninx, 5e). Ajoutez Pierre Le Corre, malheureux sur la 1re étape mais 6e samedi aux Bermudes, et ça nous fait quatre prétendants aux trois places olympiques pour Tokyo... ça va être chaud chaud chaud ! 

De l'or et de La Marseillaise également du côté des Championnats du monde de duathlon, à savoir l'enchainement de 10 km de course à pied, 40 km de vélo et 5 km de course à pied (un truc pour celles et ceux qui sont allergiques à l'eau). Chez les hommes, Benjamin Choquert a remporté son premier titre. La course féminine fut le cadre d'un véritable récital de Sandra Levenez, en tête quasi toute la course. L'athlète d'Issy Triathlon est un exemple. Depuis plus d'une décennie, elle collectionne les titres et les podiums. Samedi, à 39 ans, elle a obtenu son deuxième titre planétaire après celui de 2014 (3e place de Garance Braud et 4e place de Marion Legrand, les deux duathlètes du Stade Français). 9 fois championne de France, 4 fois championne d'Europe et désormais 2 fois championne du monde ! Respect ! 

Et bien sûr il y a le paratriathlon. Emmenée par Nicolas Becker, entraîneur national complètement passionné par sa mission et toujours super dispo pour en parler, l'équipe de France était présente en masse sur la course mondiale de Milan. Et là encore, les Bleus ont brillé en ramenant une belle quantité de médailles (les paratriathlètes sont classifiés dans plusieurs catégories en fonction de leur handicap). De l'or bien évidemment pour Alexis Hanquiquant (voir ci-dessous), aujourd'hui intouchable. L'or aussi pour Jules Ribstein. L'argent pour Gwladys Lemoussu et Michael Herter et le bronze pour Stéphane Bahier, Céline Bousrez et Annouck Curzillat. 

Je vous mets ci-dessous un petit résumé du long papier que j'ai commis pour  RMC Sports (pour les abonnés SFR ou au kiosque presse, la version intégrale (12 000 signes quand même) c'est ICI.). 

Alexis Hanquinquant, lame d'un guerrier

Avec son 1,96m, Alexis Hanquiquant ne passe pas inaperçu. Et pas seulement en raison de sa taille. Amputée en 2013 de sa jambe droite après un accident de travail, le triathlète normand évolue avec une lame en guise de prothèse. Double champion du monde et d’Europe de paratriathlon, et grand favori pour les Jeux Paralympiques de Tokyo 2020. A 33 ans, Alexis, champion de France de full-contact en 2010, est un phénomène. « Après l’amputation, j’ai cherché un sport pour dépasser mes limites. Le triathlon est un sport génial pour ça. » Archi dominateur en paratriathlon, il n’hésite pas à prendre le départ de courses « grand-public », comme Deauville. En janvier, il a bouclé le 10 km de Nice en 34’10’’ (158^e sur 9500 participants). Il y a deux ans, sur le Triathlon de Deauville, il a pris la 11e place. « Cette année, je vise le top 10, prévient-il.  J’arrive à faire oublier à tout le monde le handicap. Je ne me considère pas comme handicapé, mais comme différent. Mes performances montrent aussi le très haut niveau du para en triathlon. Quand je cours le 10 kilomètres en 34’, ça commence à parler. En natation, je suis en 5’ au 400m. C’est pas mal... En moyenne, j’atteins un total de 25 à 30 heures d’entraînement par semaine avec deux disciplines par jour et parfois même les trois. Cela représente environ 20 km de natation, 300 km de vélo et 40 km de course pied hebdomadaires. »

Une façon de faire changer les regards. « Mes enfants se foutent de ma jambe en moins. Ils ont compris que je ne suis pas moins fort qu’un autre papa. Voire même que je suis un peu plus fort. Ils ne me voient pas comme handicapé mais comme amélioré. Je leur prouve que dans la vie tout est possible, même quand on a un problème. On ne s’arrête pas à une petite misère. Je regarde devant et aujourd’hui, c’est le kiff. » Pas mieux ! 

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EmbrunMan J-106

Mercredi 
Course à pied : 10 km au réveil à jeun

Jeudi 
Repos

Vendredi 
VTT : 21 km cool

Samedi 
Course à pied : 16 km dont 8 km soutenus avec La Cavalcade

Dimanche 
Repos

Lundi 
Course à pied : Footing 12 km en mode G.O.
Vélo : 70 km avec côtes

Mardi 
Vélo : 160 km dans la Vallée de Chevreuse (1600 D+) avec travail de force dans les côtes

Mercredi 
VTT : 30 km dans ma forêt de Saint-Ger pour éliminer les pop-corn du ciné. 

Jeudi 
Plouf : 5000 m (10x200 - 10x50 intensité - 10x200 pull - 400 - 100 souple). Découpage en 200 pour rester concentré sur la nage et essayer de penser à tout (appuis, poussée, relâchement etc.)

Bilan d'avril 

Encore un bon mois d'entraînement. Au-delà des statistiques, la satisfaction de sentir les progrès notamment à pied et sur le vélo. Et pour des épreuves comme l'Ironman, c'est quand même le plus important. Les séances de fractionné commencent à payer. J'ai la chance d'avoir une natation plutôt correcte et quoique je fasse dans l'eau, je ne gagnerai pas grand-chose. Avec la perte de poids et surtout de masse graisseuse, j'ai même tendance à stagner. Pas très grave. 

Les perspectives pour le mois de mai sont plutôt sympathiques. Niveau dossard, une seule course prévue, la Paris - Saint-Germain (20 bornes), le 19 mai. Niveau prépa, l'idée est de continuer sur la même dynamique, à savoir un effort sur la qualité plutôt que sur la quantité. Avec tout de même le passage par quelques séances de natation plus longues en perspective des 10 km de l'Open Swim Stars de juin. J'ai testé l'année dernière et dix bornes de natation, bah c'est long...  Alors ça se prépare. Mais chaque chose en son temps. 

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C'est le film dont tout le monde parle cette semaine. Le nouveau film de Guillaume Canet, "Nous finirons tous ensemble", la suite des Petits Mouchoirs reste dans l'esprit de ces films de "bande" basés sur l'évolution des relations humaines dans un groupe de potes. Comme dans les Petits Mouchoirs, le film tient surtout par les acteurs. Certains passages m'on paru un peu longuets, notamment vers la fin, mais ça reste un bon moment. Avec également le plaisir de retrouver les décors de la région du Cap Ferret, le restaurant "Chez Hortense" et le souvenir de beaux moments passés là-bas.
Pour parler un peu "technique" (déformation professionnelle), je ne suis pas trop fan des séquences tournées caméra à l'épaule qui n'apportent pas grand-chose selon moi. Et pour conclure, le plus important : je suis de nouveau tombé amoureux. L'heureuse élue est cette fois Clémentine Baert qui interprète le rôle de la femme de François Cluzet. Ok elle est jeune. Mais moi aussi, non ?   

Un film d'André Téchiné avec Catherine Deneuve sur le thème de l'islamisme, ça peut faire peur...  Et pourtant, bonne surprise avec "L'Adieu à la nuit", l'histoire d'un jeune qui s'est laissé radicaliser et veut partir en Syrie. Sa grand-mère (Deneuve) découvre ses intentions et tente de le retenir. Le film semble assez fidèle aux témoignages déjà lus ou entendus sur ce thème et sonne donc particulièrement juste. Il est en outre très bien interprété par les trois acteurs principaux.