Sportivement, 2022 aura été une année sportive assez bizarre. Deux temps forts bien évidemment avec d’abord, en mai, le Bordeaux-Paris (récit ICI) à vélo (658 km non-stop, en 38h58) et, en septembre, les 12 heures de natation de la Nuit de l'eau Libre (récit ICI) (28,6 km officiellement, un peu plus de 30 km à la montre avec les zigzags). Beaucoup de vélo donc sur les premiers mois, puis beaucoup de ploufs et depuis deux mois beaucoup de course à pied en vue de la Diagonale des Yvelines, le 1er avril prochain (sur le 100 km). Les trois sports du triathlon mais jamais réunis… Sauf sur le Triathlon de Deauville (format Ironman) mais avec un arrêt au stand définitif (sans aucun regret) après 150 km de vélo, faute d’avoir récupéré du Bordeaux-Paris, quatre semaines plus tôt.
Au total, ça reste une année correcte avec en gros 300 km de natation, 6100 km de vélo, 530 km de course à pied (mon plus petit total depuis des années mais on peut ajouter 610 km de marche). L’impression toutefois d’avoir fait un peu n’importe quoi. Rien en tout cas qui figure dans les manuels. Remarquez, je n’ai jamais vraiment suivi de plan d’entraînement et je me suis toujours laissé guider par mes envies, même si elles sont parfois un peu bizarres, je le reconnais.
J’en profite pour remercier infiniment et le plus sincèrement du monde les entraîneurs du Tri Team Saint-Germain-en-Laye, tous entièrement bénévoles.
Pour 2023, deux rendez-vous sont déjà cochés dans le calendrier : la Diagonale des Yvelines (Trail de 100 bornes) le 1er avril, et l’Ironman de Hambourg, le 4 juin (probablement mon dernier Ironman puisqu’en 2024 j’ai très envie d’aller tester le… double Ironman soit 7,6 km de natation, 360 km de vélo et 84 km de course à pied – oui oui ça existe). C’est encore loin, mais il est probable qu’en septembre j’aille replonger dans le plan d’eau de Longueil Sainte-Marie pour les 12 heures de la Nuit de l’eau libre. Au-delà du fait que c’est pour moi le seul moyen d’aller chercher des podiums (victoire en 2019 et 2e place cette année), j’adore ce rendez-vous avec des organisateurs super sympas. Bien sûr il y a le côté sportif puisque nager 30 bornes ne s’improvise pas complètement mais c’est surtout la dimension psychologique qui m’amuse beaucoup, notamment les 7 premières heures, de nuit.
En 2023, je vais aussi essayer de ne pas faire (trop) n’importe quoi. 2022 m’a rappelé que je ne rajeunissais pas (bientôt 54 ans…) et que je ne pouvais plus enchainer des épreuves un peu « exigeantes » comme il y a quelques années. Autre rappel, je dois aussi désormais prêter une attention plus poussée à mon p’tit corps si je veux continuer à m’amuser encore quelques années. Les cours de Pilates entamés depuis un an sont devenus essentiels. J'ai trouvé avec Séverine (@jesuisunecoach) une coach juste parfaite au regard de ma philosophie du sport avec avant tout de la bienveillance et surtout de l'adaptabilité en fonction des qualités (et des défauts) de chacun. J'abhorre (attention à ne pas lire "j'adore") le "no pain no gain"... Et quel plaisir de retrouver la "bande du mercredi soir" à chacun des cours ! Dans cette optique, j’essaie aussi d’instaurer une routine d’étirements et de renforcement plusieurs fois par semaine.
Reste désormais à réussir à passer devant une boulangerie sans y entrer. Et là, c’est loin d’être gagné !
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