L'esprit du sport

Triathlon de Paris : le pied !

Certains rêvaient depuis bien longtemps de ramener le Triathlon de Paris au pied de la Tour Eiffel ! C’est désormais chose faite. Et avec réussite. A voir les sourires dans l’aire de ravitaillement après l’arrivée, les gens avaient l’air bien heureux. Et je les comprends. Un cadre splendide (la plus belle ville du monde), une météo magnifique (oui oui il fait beau à Paris) et une organisation impec (un immense merci aux bénévoles et à tous ceux qui se sont dépouillés depuis des mois pour cette journée).

Perso, c’était l’occasion de tester enfin ma caméra Go Pro HD dans les conditions du direct. Là aussi mission accomplie avec une vidéo en ligne sur lequipe.fr et des images a priori inédites de la partie natation au cœur même de l’action. Bon, n’étant pas encore un pro du montage, Spielberg a encore un peu de marge, mais vu le temps que j’avais pour monter les images, j’ai fait comme j’ai pu…(merci Thierry Sourbier, Onlinetri.com pour la photo). Vidéo visible ICI.

D’un point de vue purement sportif, évidemment sans avoir fait un kilomètre de vélo ni 50m de natation depuis début mai (quelques allers-retours dans une piscine de … 5m, ça ne compte pas), ça ne pouvait pas être d’un niveau fantastique. Mais je n’étais pas là non plus pour exploser les chronos. Au final, 2h37’ (30’43’’ pour la nat ; 1h11’ pour le vélo ; 53’ pour la course) et une 1074e place sur environ 1500 au départ. A priori, j’estime à une dizaine de minutes le temps perdu par la réalisation des images (séances de surplace ou de polo en nat pour stabiliser des plans, installation du matos pendant les transitions et beaucoup moins de concentration sur la course en étant davantage obnubilé par les images à faire). Mais peu importe.

L’essentiel c’est d’avoir passé une super matinée dans une épreuve qui mérite incontestablement de devenir un grand rendez-vous. D'un point de vue logistique, amener le vélo le samedi, être présent à 6 heures le dimanche pour voir le départ du Grand Prix etc, ce fut un enfer à organiser. Mais ça valait le coup ! Depuis un mois, quand je passais en moto sur ces bords de Seine, j’imaginais le grand plongeon et je me délectais à l’avance de pouvoir nager dans un tel cadre. Je n’ai pas été déçu. Se retrouver là, au milieu de la Seine dans l'un des endroits les plus admirés de la planète et qui fait rêver les touristes du monde entier, ce fut pour moi un instant privilégié à ranger dans les grands souvenirs au même titre que l'entrée sur la 1re avenue au Marathon de New York, la traversée de Paris en aviron alors que Paris s'éveille ou la montée du Solarberg à l'Ironman de Roth. Je serais d’ailleurs bien resté quelques minutes de plus à faire trempette. Ce sera pour l’année prochaine. J'ai néanmoins pris le temps d'admirer et de prendre pleinement conscience de ces instants passés dans cette Seine à plus de 23° et franchement tout à fait correcte (comparée à certains plans d'eau dans lesquels sont organisés certains triathlons, l'eau de la Seine passerait presque pour limpide...). Le Grand Palais à droite, la Tour Eiffel à gauche et nous, les 1500 triathlètes au milieu de tout ça... Juste incroyable et... jouissif. 

Le vélo était évidemment moins intéressant avec des grandes lignes droites dans le bois de Boulogne où il fallait déjà faire gaffe à ne pas partir au tas dans des virages très serrés (marrant de tourner à Longchamp dans le sens inverse). Néanmoins, le retour sur les berges avec vue sur la Tour Eiffel, passage sous le tunnel du Pont d’Iéna ou encore passage quai Branly valait aussi le déplacement. Le drafting, en plus de pouvoir discuter avec ses voisins de peloton, a aussi permis de limiter des dégâts et d’afficher une moyenne correcte au regard de mon absence quasi totale d’entraînement. Au passage, la confirmation que pas mal de triathlètes sont des porcs... A force de fréquenter les trails et encore plus les courses d'orientation où la mentalité est très différente et moins nombriliste, j'avais presque perdu l'habitude de voir des tubes de gels énergétiques balancés partout en grande quantité. Eh les gars faut arrêter de vous prendre pour des pros... ça ne vous fera pas perdre de temps de glisser le tube dans une poche... Et dans le pire des cas, visez au moins le caniveau sur la chaussée et non pas bien loin dans le bois ou personne ne ramassera vos déchets...

A pied enfin, rebelote pour une belle excursion touristique entre le Trocadéro, le Palais de Tokyo, le passage devant le musée du Quai Branly, la Tour Eiffel etc… Un premier tour pour prendre le rythme, digérer les deux casse-pattes de la boucle et discuter quelques mètres avec Nathalie Simon et un second pour commencer à être à l’aise et ramasser quelques morts. Mais 10km c’est définitivement bien trop court!

Reste désormais à espérer que le triathlon de Paris grandisse encore. Pour répondre à Yann (commentaire de la news précédente), je crois que 3000 coureurs c'est possible... à condition bien entendu d'adapter certaines choses comme la sortie natation en l'élargissant et surtout le parcours vélo... Quant au prix d'inscription, c'est un vaste débat. Les Ironman coûtent près de 400 euros et sont complets des mois à l'avance... Une telle organisation demande beaucoup de moyens financiers... Les inscriptions sont une source de revenus. Reste à trouver le juste prix pour ne pas écarter trop de personnes. Il faudra aussi que la Préfecture de Paris y mette un peu du sien et ferme l’accès à la Seine un peu plus tard que 10 heures pour que les courses puissent partir plus tard et rassembler davantage de public. Se lever pour aller voir partir le Grand Prix féminin à 6 heures du mat, c’est un peu la galère ! Et encore plus pour les filles peu habituées à des mises en route aussi matinales. Mais cette édition 2010 qui a visiblement convaincu une grande majorité des participants, fut selon moi une grande marche de franchie. Les puristes regretteront comme toujours le côté très populaire et la masse. Mais il existe des tas de triathlons à plus petite échelle. Je suis convaincu qu'une telle épreuve, visible par le grand public, est un formidable moyen de développement de la discipline, un moyen aussi de faire comprendre que le tri ne se résume pas à l'Ironman et n'est pas un truc inaccessible.

Ce week-end fut aussi l’occasion de croiser quelques têtes amicales labellisées Chouchoutes. Je pense à Marion Lorblanchet of course (belle course pour une Xterra Girl ;)), à toute la famille de Delphine Py (bravo pour ta course et ta place de meilleure Française... au passage, il va falloir être bilingue pour pouvoir suivre le GP féminin... derrière la zone d'arrivée, ça ne parlait qu'anglais...) dont Bernard le papa qui finit la course avec moi, à Anne et la famille Reydelet croisée de bon matin sur le Pont d’Iéna (Cindy, tu peux retirer tes lunettes maintenant…), etc. etc.

Merci à Stéphanie, Justine et Florence de l’agence Blanco Negro, brillantes aquathlètes du samedi, et à Fabienne de la fédé pour leur accueil presse.

Une pensée spéciale aussi pour Pascal Bildstein qui avait rêvé de ces triathlètes au pied de cette Tour Eiffel il y a déjà quelques années et qui, avec quelques autres, s’est battu pour y parvenir.Un salut aussi à Régis Bourguignon... Dommage, on s'est loupés... Ce sera pour la prochaine fois.

Enfin, bravo à mes camarades du Meudon Triathlon, à commencer par Cécile, ma triathlète préférée qui a réalisé une belle perf (2h26’), encouragée par toute la famille. Bravo aussi à Doc Combine (2h5’), Gustavo (2h9’), La Bombe (2h15’), Goodswim (2h17), Le Vice (2h27) et enfin à Crin Blanc (2h48’) que ça m’a fait bien plaisir de revoir.

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Et tant que je suis dans le chapitre Meudon Triathlon, bravo à tous les participants du Challenge Roth, disputé sur format Ironman. 31 Meudonnais étaient au départ (29 à l'arrivée). Coup de chapeau particulier à Nono (Arnaud Jouanjean), crédité d'un excellent 9h48' et nouveau champion du monde du Meudon Triathlon sur Ironman devant Festina et Kolua. Bravo évidemment aux quatre filles, Nanouk (12h4'), Agnès (13h01'), Suzanne (13h10') et Corinne (13h36').

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Pour rester dans le thème triathlon, opération recyclage de la dernière chronique parue sur www.lequipe.fr et consacrée à la carrière de Marion Lorblanchet, l'une de mes chouchoutes !(photos de Thierry Sourbier/Onlinetri et Vanjack)

Pas de mal à se faire du bien

Le sport de haut niveau ne fait pas de cadeau. Certains champions peinent parfois à remonter la pente après un échec. L'itinéraire de la triathlète Marion Lorblanchet illustre ce monde où la quête de la perf fait parfois oublier le plaisir, et peut même éteindre les plus beaux des sourires.

Dimanche dernier, Marion Lorblanchet a remporté le Xterra France à Xonrupt-Longemer, dans le massif des Vosges. Le Xterra, c'est une version « nature » du triathlon avec du VTT et un parcours à pied très typé trail. Une discipline qui se développe de plus en plus et qui attire de plus en plus de champions du triathlon traditionnel. Pour Marion, championne du monde juniors 2002 en triathlon, c'est, à 27 ans, une « seconde carrière », peut-être même une renaissance. L'autoroute vers la gloire que beaucoup lui promettaient au début de sa carrière s'est en effet transformé en un chemin tortueux avec quelques sorties de route et parfois l'impression d'entrer dans une impasse.

Tout roulait pourtant parfaitement jusqu'au 9 mai 2004. Ce jour-là, à Madère, Marion, cinquième des Championnats d'Europe quelques semaines auparavant, joue sa qualif pour les Jeux olympiques d'Athènes à l'occasion des Mondiaux. Pas besoin d'un exploit pour assurer un deuxième quota à la France et donc son propre billet olympique. Une place honnête lui suffit. Mais alors que toutes les concurrentes sortent de l'eau pour attaquer les 40km de vélo, pas de Marion à l'horizon. Son vélo reste désespérément accroché dans la zone de transition. Triste vision. Un blocage respiratoire a englouti les espoirs de Marion, ramenée sur la plage sur un canot. La France n'aura qu'un billet et seule Delphine Pelletier verra la Grèce. Début d'une sale période. Physique d'abord avec une succession de blessures dont une hanche en vrac suite à un surentraînement. Un virus lui pourrit aussi la vie plusieurs mois. Mais la fracture est surtout morale. Ce téléphone qui ne sonne plus, la sensation d'abandon et la dépression à la clé. « Tous ces gens qui soi-disant croyaient en moi ont vite disparu, raconte Marion. Je sais que le sport de haut niveau, ce n'est pas du social mais cela n'empêche pas d'avoir un côté humain. »
Quatre ans plus tard, pour les Jeux de Pékin, Marion, devenue championne de France en 2007, devra à nouveau se contenter du statut de « suppléante ». C'est le temps de la remise en cause et des choix. « On dit souvent que le sport doit être au service de la vie et non pas l'inverse. Les sportifs donnent toujours des formules toutes faites sur la valeur du sport. Le discours est souvent beau mais il faut ensuite l'appliquer. Et dans la réalité, j'ai souvent vu des comportements complètement opposés. Evidemment, le sportif de haut niveau doit être concentré sur sa pratique mais on est vite sur une corde où l'on est si assisté et désociabilisé qu'on peut vite basculer. Perso, je virais maboule. »

Retour en Auvergne, à Clermont, là où elle se sent bien, auprès des siens et notamment de ses parents Christine et Michel, précieux et inestimables soutiens dans les moments durs. « Les volcans m'ont remis en place, rigole-t-elle. Désormais, je suis bien dans mes baskets. Je ne prends plus le départ d'une course avec la boule au ventre en ne voyant que ce que j'ai à perdre. Cela n'empêche pas d'avoir l'envie de se faire mal, de repousser ses limites et de surpasser. J'avais perdu cette envie de progresser encore et toujours. Mon rêve d'athlète était de participer aux Jeux. Ce fut un coup dur de comprendre que je ne le réaliserai jamais. Mais, ça y est, c'est encaissé. Maintenant, je veux avancer et me construire de nouveaux rêves. » Et comme elle l'écrit sur son site internet, rester fidèle à la devise martelée par son père Michel : « Il y a pire que de ne pas avoir réussi, c'est de ne pas avoir essayé ».
Seconde de l'half-Ironman de Monaco en 2009, Marion, qui a perdu son statut d'athlète de haut niveau et du même coup son contrat avec l'Armée qui lui garantissait un revenu, s'est désormais orientée vers le Xterra avec des résultats prometteurs et surtout une nouvelle approche de sa pratique. « Même s'il y a toujours l'esprit de compétition, j'ai l'impression d'être revenue aux vraies valeurs du sport, d'avoir retrouvé pourquoi j'ai voulu faire du sport, éclaire « Bubu ». A un moment, le fait de vivre en circuit fermé au sein d'un pôle m'avait presque fait devenir une fonctionnaire du sport. Le plaisir retrouvé, l'équilibre dans ma vie de femme et dans ma vie professionnelle où je prépare mon diplôme de diététicienne, tout ça contribue à ma réussite. Aujourd'hui, le sport me permet de m'épanouir. Pour de vrai. »

Si le triathlon garde malgré tout une place privilégiée dans la vie de la petite soeur de Thomas, le champion du monde de trail, il n'est plus l'unique centre de sa vie. Fin juin, Super Marion a pourtant pris la quatrième place du Championnat de France. Dimanche, à l'aube (départ à 6 heures du matin !), elle sera au départ du Grand Prix de Paris, au pied de la Tour Eiffel avec ses copines du club de Montpellier. Et surtout avec la joie d'avoir retrouvé son grand sourire. Un sourire et un bien-être qui, à coup sûr, valent toutes les médailles du monde.

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Mon bilan perso de la Coupe du monde est un peu reporté, désolé... Promis, je vous fais une nouvelle news dans la semaine....

e quindi ?

J'ai déjà eu par le passé l'occasion d'évoquer les bénévoles du sport français. Mais comme ça commence à dater et que c'était sur l'ancien blog (toujours en lien colonne de gauche), je me permets d'y revenir.

Vous n'êtes pas sans savoir que je suis dirigeant du Football Féminin d'Issy-les-Moulineaux, club où j'entraîne également les gardiennes de but. Etant professionnellement immergé quotidiennement dans le sport de haut niveau, j'ai toujours pensé qu'il était souhaitable de garder le contact avec l'autre extrémité à savoir le sport dit "de base". Indispensable pour se rendre compte de la réalité et surtout de la difficulté de la tache quand il s'agit d'animer le sport en France. Quelle que soit la discipline, les problèmes et les contraintes sont toujours les mêmes. L'énergie nécessaire pour faire tourner un club est incommensurable. Des kilomètres et des kilomètres, des coups de téléphone à faire exploser le plus costaud des forfaits, des heures voire des journées à remplir la paperasse, à régler les problèmes, à chercher des sponsors, à décrocher des subventions, à laver les maillots, à dénicher de bons éducateurs ou de nouveaux dirigeants, à trouver des licenciés, à négocier des créneaux horaires sur les terrains, dans des piscines ou encore dans des gymnases. Sans compter qu'entre clubs ou associations, la lutte est âpre, sans scrupule et même parfois sans merci.

Et pourtant, il y a toujours "des gens" pour la ramener, pour penser que prendre une licence octroie des droits mais qui oublient les devoirs que cela engendre aussi. Des gens qui se prennent pour des stars, des gens qui ont retiré le mot "merci" de leur vocabulaire. Des gens qui se permettent de critiquer des bénévoles qui consacrent du temps, parfois de l'argent, pour que ces mêmes "gens" puissent se faire plaisir et pour certain(e)s "briller". On pleure pour un survêt ou un tee-shirt, on insulte le dirigeant qui consacre tous ces week-ends à arbitrer, bref on confond le club de la ville ou du quartier avec le Real Madrid ou Chelsea ! Le sport n'échappe hélas pas à l'égoïsme de cette société où beaucoup de monde essaie de profiter des autres.

Heureusement, il y aura toujours des bénévoles pour entretenir la passion des autres et pour consacrer une partie de leur vie au plaisir des autres. Il y aura toujours aussi des parents pour emmener les gosses (et pas seulement les leurs) taper dans une balle ou courir autour d'une piste. Il y aura toujours des dirigeants qui ne compteront pas leurs heures pour faire tourner les clubs et associations. Merci à eux tous.

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Il y a longtemps que je ne vous ai pas parlé de badminton. Notez tout de suite dans votre petit agenda, que vous devrez impérativement être à Coubertin, à Paris, du 30 octobre au 4 novembre. Les meilleurs joueurs de la planète seront en effet présents pour les Internationaux de France, compétition estampillée Super Series (les 12 plus grands tournois du monde). C'est la première fois que la France organise un tournoi de ce niveau. Alors Coubertin doit être plein à craquer comme l'était la Halle Carpentier les années précédentes pour un tournoi moins bien côté. Les Bleus auront besoin d'encouragements. Hongyan Pi, notre n°1 nationale et n°6 planétaire (ex n°2), sera bien entendu présente tout comme les meilleurs Chinois, dont Lin Dan, le n°1 mondial, double champion du monde, Zhang Ning et Xie Xingfang (n°1 et 2 mondiales) etc etc... Pour info au cas où vous ne seriez pas spécialiste de bad, sachez qu'en simple hommes (5 Chinois dans le top 6 mondial), Simon Maunoury (n°54), Erwin Kehlhoffner (n°58) et Brice Leverdez (n°68) sont les meilleurs tricolores et sont actuellement plutôt en pleine ascension. Chez les femmes (4 Chinoises aux 4 premières places), c'est un peu le désert derrière la jolie Hongyan. Seule Weny Rahmawati se défend à la 56e place. Du côté des doubles, Popov-Stoyanov, notre meilleure paire masculine, est 37e mais plutôt sur le déclin. En revanche, chez les femmes, Elodie Eymard et Weny Rahmawati, 22e, progressent et peuvent rêver des Jeux tout comme le mixte Eymard-Stoyanov, n°18 mondial. Bref, si vous n'avez jamais vu de bad de haut niveau, ne manquez pas ça !!! Je sais que certain(e)s spécialistes de bad viennent sur ce blog, alors ne vous gênez pas pour "vendre" votre sport ;)

Toutes les infos sur www.superseries.fr

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Une fois n'est pas coutume, un peu de pub pour un livre des éditions L'Equipe qui sort cette semaine : Coupe de France, la folle épopée. Ce n'est pas parce que je fais partie de ses auteurs ou que c'est le Stade de Reims qui illustre la couverture, mais très sincèrement, si vous aimez le foot et les belles histoires, le bouquin retraçant l'histoire de la Coupe de France est une petite merveille. Il a failli me rendre fou au moment des recherches historiques (franchement c'était un boulot de dingue), mais ça valait le coup de passer plusieurs journées enfermé à la bibliothèque nationale à se ruiner les yeux sur des microfilms. On y trouve des tonnes d'anecdotes, tous les vainqueurs, toutes les stats imaginables et surtout des photos géniales qui nous permettent de replonger dans le passé du foot. Avec forcément un peu de nostalgie Bon, par contre c'est pas donné : 39,90 euros. Mais il y a quand même près de 450 pages et ça fera un beau cadeau pour noël.

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Côté ciné pas mal de déceptions ces dernières semaines (s'il n'y avait qu'en ciné...). Gros gros ennui pour "L'assassinat de Jessee James par le lâche Robert Ford", le western avec Brad Pitt. ça dure 2h40 mais ça donne l'impression d'en faire beaucoup plus... J'ai été tenté de faire comme pas mal de gens dans la salle, à savoir me casser avant la fin... J'ai résisté mais que ce fut dur. Déception aussi pour "Ennemi intime". A gros renfort de scènes dures (napalm, tortures), on veut nous faire passer le message que "la guerre c'est pas bien". Quel scoop ! Un film de "guerre" qui n'a rien d'original avec les grosses ficelles habituelles (l'idéaliste et "innocent" qui débarque dans un monde sans pitié, le vieux tortionnaire, le mec désabusé etc). Finalement, les seuls moments agréables au ciné ces dernières semaines se résument à quelques comédies romantiques (on sait qu'à la fin le monsieur et la madame vont finir ensemble mais on s'en fout) comme "Le goût de la vie" avec la merveilleuse Catherine Zeta Jones (heureux Michael Douglas), ou encore dans un autre genre "Un coeur invaincu" avec la belle et convaincante Angelina Jolie.

Pour finir en beauté, un très bon moment avec le concert de Rose, lundi soir à La Cigale. Même si j'aime bien son album, je craignais un peu le live car ses chansons donnent plus envie de se tirer une balle dans la tronche que de sauter au plafond... Mais les orchestrations parfois très "rock" donnent vraiment une grosse pêche à ce concert. La demoiselle est craquante, drôle et finalement pleine de vie. Avec en plus une très bonne première partie signée par un dénommé Bensé, la soirée fut vraiment très agréable... Merci Mamz'elle...

Deux petites vidéos de la demoiselle. Une du concert de lundi trouvée sur dailymotion (c'est pas moi qui chante à la fin) et son titre phare Ciao bella enregistré sur un autre concert.

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Message perso (cliquer pour agrandir)

e quindi...........................................

Petit veinard

Mardi, journée à Roland-Garros. Après avoir traîné en salle de presse, cette journée m'a inspiré une petite réflexion sur le "sort" des journalistes.

Après avoir vu samedi dernier, Waldner, le plus grand joueur de tennis de table de tous les temps, après m'être bien éclaté dimanche sur le Triathlon de Paris,... mardi, c'était donc le tennis. Avec au programme, Roger "The Genius" Federer (eh oui Philippell, là je sais que tu m'envies). J'avais déjà eu la chance de voir évoluer Michael Jordan à l'époque où je travaillais à Mondial Basket, avec Roger, j'ajoute à mon "palmarès" une deuxième de mes idoles (reste encore Diego Maradona). Une chance. Une vraie chance. Comme souvent

Evidemment, professionnellement, il y a des jours où on est de mauvais poil parce qu'un sujet a été refusé ou raccourci pour des raisons que l'on estime peu convaincantes (le sujet Jalabert a du plomb dans l'aile par exemple). Mais dans ces cas-là, un petit voyage dans le temps peut permettre de relativiser les choses.

Moi, quand j'étais gamin, j'allais voir des matches de foot au Stade de Reims (merci de ne pas vous moquer). Allez au stade représentait un "événement" de ma semaine. Un temps fort. J'étais le nez appuyé derrière le grillage. Même si ce n'était que de la D2, les joueurs me faisaient rêver. Ils me semblaient alors inaccessibles. Un autographe et j'étais le roi du monde. Jamais je n'aurais imaginé qu'un jour, j'allais en croiser et en côtoyer des biens plus "prestigieux". Trop de confrères (et de consoeurs) oublient que nous sommes des privilégiés. Envie d'aller à Roland-Garros, hop, on se fait accréditer. Envie d'aller au Parc des Princes ou au Stade de France, hop, on se fait accréditer. Envie d'aller voir du hand, du basket, du tennis de table etc, hop, on sort la carte de presse et on entre. On est (presque) toujours idéalement placé, on a accès aux vestiaires, aux conf de presse etc. Quand en plus on travaille à L'Equipe, on nous déroule souvent le "tapis rouge" (ben oui, ça ouvre quelques portes quand même surtout dans les "petits sports" où la présence d'un journaliste de L'Equipe est "importante"... rassurez-vous, j'essaie de ne pas en abuser).

Par notre métier, nous pouvons vivre notre passion à un niveau assez exceptionnel en assistant à des grands moments de sport comme les Jeux olympiques, des Coupes du monde foot, des championnats du monde etc. Même si nous souvent là pour travailler, ces moments nous offrent des émotions absolument incroyables. Les champions ? On les appelle sur leur portable, on va les voir à l'entraînement, parfois même on devient ami avec eux. Certains te rappellent. Pour des gens qui ne sont pas de notre milieu professionnel, je vous promets que "ça le fait" quand un champion du monde ou un champion olympique appelle sur ton portable... Combien de personnes exercent une profession qui leur permet de vivre leur passion ? Combien de gamins et de gamines rêveraient de pouvoir seulement approcher les champions ? Combien de gamins et de gamines rêvent devant leur télé de pouvoir un jour entrer à Roland-Garros ou au Stade de France ?

Alors voir tous ces gens en tribune de presse ou en salle de presse, déconnectés de cette réalité, qui pensent que croiser Federer, Sharapova, Serena Williams et tous ces champions relève de l'ordinaire et qui se la jouent "blasés", ça me gonfle. Si un jour vous me surprenez à l'être (on n'est jamais à l'abri), je compte sur vous, pour me foutre un bon coup de pied au cul...

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Un peu de musique. J'ai entendu ça samedi dernier au tennis de table et ça m'a rappelé quelques souvenirs..

Royal hors Jeux

Attention sujet sensible...

Cette semaine, une certaine candidate à la présidentielle a évoqué la possibilité de boycotter les prochains Jeux olympiques de Pékin. Selon elle, ce serait un moyen de pression contre le gouvernement chinois proche du gouvernement du Soudan coupable d'un réel génocide au Darfour.

Bon je vais essayer  d'évoquer ce sujet sans partir en sucette (je vous promets que ça me demande de réels efforts pour ne pas déraper à propos de Bécassine euh pardon de cette candidate...).

Donc, la dame qui faisait la belle il y a encore quelques mois sur la Muraille (souvenez-vous de la bravitude...) envisagerait de ne pas envoyer d'athlètes français dans 16 mois à Pékin. Personnellement, je trouve ça bête et plus proche d'un discours de miss France ("la guerre c'est pas bien", "je veux aider les enfants malades" etc) que d'un réel discours de politique étrangère. ça va leur faire une belle jambe aux Chinois d'être privé de nos athlètes...

Et en plus ça ne sert à rien. A quoi a servi le boycott des Jeux de Moscou par les Américains et ses "alliés" en 1980 (la guerre en Afghanistan en était la cause) ? A part à offrir quelques médailles supplémentaires à la France... à rien. A quoi a servi le boycott des Sovétiques et de leurs "amis" en 1984 à Los Angeles ? A rien. Il faut laisser le sport à sa place. Ne pas le pourrir par des messages politiques. A chacun son job. Aux sportifs de faire du sport et aux politiciens de la faire de la politique. Un terrain de sport se doit de rester un espace neutre que ce soit en terme de religions, de races, d'idées politiques ou de je ne sais quoi. Vous aurez compris depuis quelques semaines de quel côté je vote (depuis toujours je précise) et pourtant quand je suis sur un terrain de sport, je m'en fous de savoir de quelle confession ou de quelle opinion est mon adversaire.

Et puis autant se contenter dans ce cas là des Championnats de France... il y aura toujours des raisons de boycotter des compétitions sportives dans n'importe quel pays. Et pourquoi pas refuser toutes les compétitions aux Etats-Unis tant qu'ils n'auront pas déguerpis de l'Irak ? Evidemment, il est certain que le sport par son impact sur les populations fait partie intégrante de la société. Il est un moyen aisé et fort pour toucher l'opinion publique. Mais pas question de prendre le sport en otage pour se donner bonne conscience alors que l'on continue à vendre des Airbus ou à signer des contrats avec les pays incriminés. Trop facile de dire aux sportifs de ne pas y aller.

Bon, je suis conscient que, sans même avoir évoqué ZZ, je vais me prendre quelques commentaires dans la tronche sur ce sujet (je me doute même de ce qui va y être dit)... Mais comme dirait une ancienne visiteuse de ce blog... "c'est l'jeu..." ;) Et tant que ça reste dans le domaine du débat d'idées...

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Ce samedi, les Chouettes d'Issy-les-Moulineaux disposeront d'une "balle de match" dans le Championnat de Division d'Honneur d'Ile de France. Une victoire sur la pelouse d'Herblay, notre dauphin, et la première place serait assurée avec donc la certitude de disputer les barrages d'accession à la D3 nationale. (pour les différents scénarios, le plus simple est d'aller sur le site du club où j'explique tout... www.ffissy.net)

Pas question non plus de se mettre une pression d’enfer les filles. Encore une fois, tout ça n’est "que" du foot. Cette pression elle doit être euphorisante et vous donner des ailes. Un match comme celui-là se doit avant tout d’être du plaisir. Si l’on fait du sport c’est pour vivre de tels instants et connaître cette sensation si particulière où l’on entre sur le terrain avec une petite boule dans le ventre. L’art consiste ensuite à transformer cette petite boule de stress en une grosse boule d’énergie. Une énergie qui doit vous permettre ensuite de vous mettre minable sur le terrain pour aller chercher ce résultat. Pour vous, pour votre investissement tout au long de la saison qui ne demande qu’à être récompensé, pour tous vos sacrifices. Mais aussi pour le club, pour vos entraîneurs, pour vos copines restées sur la touche à cause d’une blessure (clin d’oeil à Cindy ;)) ou je ne sais quoi, pour les dirigeants et tous les gens qui croient en vous. Tout ça doit vous transcender. Je suis sûr que vous en êtes capables et que vous allez le faire. Alors jouez (dans le sens littéral du mot), faites vous plaisir... C’est souvent ce chemin qui mène à la victoire.

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Quelques news "petits sports" en vrac...

Du côté du hockey sur gazon, les Français auront bien du mal à revenir de leur tournée asiatique avec une victoire. Jeudi, les Bleus ont été dominé dans tous les domaines par la Corée du Sud, nation majeure de la discipline puisque 4e de la dernière Coupe du monde. A l'arrivée une défaite 5-1 et surtout le constat que l'écart se creuse avec les meilleurs. Pour plus de détails, un mot du manager des Bleus sur le site http://managerhockey.wordpress.com

La semaine prochaine se disputeront les Championnats d'Europe par équipes de squash, à Riccione, près de Rimini en Italie. Autant dire que ça sent un peu le pâté cette histoire. Finalistes des sept dernières éditions (à chauqe fois battus par les Anglais), les garçons devront cette fois faire sans Thierry Lincou, le n°4 mondial, pas suffisamment remis d'une déchirure à un mollet. N°2 mondial, Greg Gaultier sera lui sur une jambe. Pour les filles, demi-finaliste l'an dernier, c'est encore pire puisque Isabelle Stoehr a une cheville en vrac et sera forfait. Sans leur leader, n°17 mondiale, les tites jeunes auront bien du mal.

Enfin, un écho d'équitation of course avec un week-end chargé pour les Français. A Pompadour, en Corrèze, se dispute la 3e manche du Championnat de France de concours complet. A noter la présence de Jean Teulère, champion du monde 2002 et champion olympique par équipes (en photo) sur Espoir de la Mare (papier dans L'Equipe ce vendredi). Nicolas Touzaint sera aussi de la partie avec cette fois 3 chevaux. Dès samedi soir, il s'envolera pour Pratoni del Vivaro, près de Rome (l'heureux homme), pour le CCI***, répétition des prochains championnats d'Europe en septembre (j'y serai). Il montera Galan de Sauvagère, son cheval de tête (c'est l'expression pour dire que c'est son meilleur cheval). Et aussitôt la fin de l'épreuve ritalienne, direction l'Angleterre où le stakhanoviste du complet disputera le CCI**** de Badminton, le plus coté et prestigieux concours au monde (200 000 spectateurs), avec cette fois Hildago de l'Ile. Il y croisera notamment l'Anglaise Zara Philipps qui n'est autre que la petite fille de la Reine d'Angleterre. J'en connais un qui risque de bien dormir à la fin de la semaine prochaine.

Foot et dopage

Avant toute chose, n'oubliez pas ce mardi soir, sur TF1, le film anti déprime, "Love actually" avec ma chouchoute absolue Keira Knightley (madame Pirate des Caraïbes). Vous la reconnaîtrez, c'est la plus jolie... forcément... (c'est la blonde qui se marie). Un film magique qui vous ferait presque croire que les histoires d'amour ne sont pas seulement du domaine de la science-fiction...

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Alors comme ça, il semblerait qu'il y ait du dopage dans le foot. ça alors .... Quelle surprise !

La semaine dernière, le journal Le Monde (a priori plutôt crédible) déclenchait une tempête dans le milieu du foot espagnol en affirmant que le docteur Fuentès, au centre d'un grand scandale de dopage dans le cyclisme, avait aussi des connexions dans le monde du foot, en particulier du côté du Real Madrid et du FC Barcelone. Branle-bas de combat pour démentir. Et réactions diverses et variées... Logique.

Ce qui m'énerve dans cette histoire c'est l'hypocrisie des dirigeants de la FIFA qui s'offusquent des accusations de dopage. Blatter, président de la FIFA, et ses amis ont quand même le culot de dire que le dopage est inutile en foot car c'est un sport basé sur la technique et la tactique.

Dans le "Journal du dimanche", Mr Hooghe, président de la commission médicale de la FIFA déclarait même : "Les statistiques plaident en notre faveur. Le football se prête moins au dopage car la technicité et le sens tactique sont aussi importants que l'engagement physique." Il se foutrait pas un petit peu de nous ce monsieur Hooghe de la FIFA.

Evidemment, il a beau jeu de citer les 25 000 contrôles réalisés en 2005 par la FIFA qui se sont soldés par environ 1% de cas positifs, la plupart dit-il révélant "des drogues sociales". Mais à un moment il faudrait arrêter de prendre les gens pour des cons. Mais on ne trouve que si l'on cherche vraiment. Ce n'est plus avec un simple petit pipi à la fin d'un match que l'on débusque les tricheurs. Le cyclisme en prend plein la tronche depuis des années. Il l'a bien cherché certes mais bon, il ne faut pas croire non plus que seuls les cyclistes mettent le doigt dans le pôt de confiture. Pourquoi le foot échapperait-il au dopage ? De plus en plus d'enjeux, de plus en plus d'argent, de plus en plus de matches et donc la nécessité d'être performant en permanence. Faut-il rappeler les taux d'hématocrite plus qu'élevés de nos stars de la Juventus de Turin il y a quelques années ? Tiens c'est bizarre, d'un seul coup je pense à un mec qui serait passé à la fois par la Juve et par le Real Madrid... et il n'est pas italien... et il est capable après des matches bidons, de sortir subitement le meilleur match de sa carrière contre des messieurs qui jouent en jaune avant, quelques jours plus tard de pêter les plombs... (ça ne vous rappelle pas quelqu'un ?...).

Le foot restera encore probablement le sport n°1 sur la planète pour un moment. Je ne suis pas un grand fan de rugby. Mais quand on voit le match de rugby de ce dimanche au Parc des Princes, on peut se poser quelques questions pour les années à venir. Tout du moins en Europe. Pas de violence dans les tribunes, pas de hooligans. Des gens qui ne sont là que pour faire la fête, qui applaudissent un adversaire qui quitte le terrain plutôt que lui cracher dessus ou de l'insulter. Aujourd'hui, on va au rugby en famille, avec sa copine, sa femme, ses enfants.

Les dirigeants du rugby ont également pris beaucoup beaucoup d'avance par rapport à ceux du foot, trop préoccupés à défendre leurs intérêts personnels. En rugby, les régles évoluent avec leur temps avec par exemple le recours à la vidéo pendant les matches pour valider un essai et surtout a posteriori pour sanctionner les gestes de violence ou d'anti jeu. Le respect de l'arbitre y est également une priorité avec l'impossibilité de contester un coup de sifflet... contrairement au foot où la moindre décision un peu limite entraîne souvent une ruée de la moitié de l'équipe autour de l'arbitre (cf Lyon - Paris-SG de dimanche soir). Après il ne faut pas non plus être naïf... le rugbyman d'aujourd'hui, à qui l'on demande beaucoup (et pas seulement de poser à poil dans un calendrier), est lui aussi susceptible d'aller prendre la petite pilule bleue ou rouge...

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Et puis allez, puisque je suis de mauvais poil, juste pour me faire un petit plaisir qui n'engage bien évidemment que moi, j'ai rarement entendu un commentaire aussi mauvais et aussi partisan que celui de Christophe Josse (bien aidé dans la nullité par son consultant Emmanuel Petit), ce dimanche sur TPS Star à l'occasion de Chelsea - Arsenal. Vu sa réaction sur le but d'Arsenal, je le soupçonne d'avoir taché son pantalon... Mauvaise foi, parti pris, manque total d'objectivité, une vraie catastrophe...

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Opération "Merci Nick"

Tout arrive. Après la piscine vendredi, une petite heure de footing ce lundi midi. J'en ai bavé mais bon, c'était aussi le but recherché. Bonne nouvelle, la cuisse n'a donné aucun signe de faiblesse. A croire que les séances de kiné sont efficaces... Et si tout se passe normalement, ce mardi pourrait également marquer mon retour à la salle de gym et, dans l'euphorie, une possible séance natation le soir avec mes camarades du Meudon Triathlon... (à ce sujet, à noter sur le site du club http://meudontri.canalblog.com, la mise à jour du trombinoscope avec toutes nos petites têtes et nos objectifs pour 2007... en ce qui me concerne l'objectif n°1 étant de reprendre une apprence humaine et si tout roule correctement un Ironman ou un longue distance)

Et si cette 435743e tentative de reprise était la bonne ?

Tolérance zéro

Dans les commentaires de la news précédente, Xav me demandait mon avis sur la suspension de Pierre-Alain Frau suite à son tacle très violent sur le Sedanais (et ancien Rémois) Stéphane Noro. Le Parisien en a pris pour deux mois. Est-ce trop dur au regard de la carrière de Frau, un joueur très correct et en aucun cas un voyou du foot ? Etant d'une façon générale un partisan d'une répression en version "tolérance zéro" (et pas seulement en matière de sport mais c'est un autre débat), cette sanction ne me choque pas. Elle est sans doute sévère. Certes. Mais pas sûr qu'elle soit injuste ? Suite à la faute de Frau, Noro sera lui privé de ballon pour au moins six mois (ligaments croisés). Pas de chance pour Frau mais il n'avait qu'à contrôler son geste. Ses excuses et son mea culpa sont certes louables mais c'est quand même la moindre des choses quand on a explosé le genou d'un autre joueur...

On voit aujourd'hui trop de joueurs se jeter comme des tarés dans des tacles de la mort au risque de sérieusement blesser leur adversaire. Oui le foot est un sport de contact. Mais faut quand même pas pousser.

Quant au cas Pauleta, dit "la reine des pleureuses", si n'importe quel joueur de District pête les plombs comme ce fut le cas de Pauleta, il prend minimum un mois et pas deux misérables petits matches comme le Portugais.... Alors plutôt que de pleurer, Guy Lacombe ferait mieux de s'écraser et de s'estimer heureux... (petite précision : n'y voyez pas une attaque anti-PSG, je tiendrais le même discours pour n'importe quels joueurs de n'importe quel club)

La commission de discipline a une nouvelle fois été grotesque comme elle le fut avec le Brésilien de Lens Hilton coupable d'une incroyable arnaque face à Marseille et qui s'en sort indemne malgré une vidéo accablante. Je lui aurais bien mis un mois moi à Hilton... Avant de vouloir tout révolutionner ou de créer des gadgets à la mors moi le noeud style "challenge de l'offensive", on ferait déjà mieux de sévèrement punir toutes ces tricheries. Idem pour les contestations.

Je ne suis pas un grand fan de rugby mais la Ligue européenne a récemment décidé d'être encore plus sévère avec les contestataires. Le moindre mot à l'arbitre dans le feu de l'action, y compris par le capitaine, sera désormais aussitôt sanctionné d'une pénalité ou d'un avantage de 10m supplémentaire (possibilité, uniquement pour le capitaine, de demander des explications mais à l'arrêt de jeu suivant). Tous ceux qui lèvent le bras seront même susceptibles d'être pénalisés. Eh bien moi, j'aime bien... Si seulement le foot pouvait s'en inspirer. ça éviterait peut-être de voir les mecs lever le bras systématiquement pour réclamer une touche ou un corner même s'ils savent très bien que c'est eux qui ont mis la balle en touche (ça, ça m'énerve à un point que vous ne pouvez pas imaginer)... Tenter d'influencer l'arbitre et de tricher ne fait pas partie du jeu. Comme je l'ai déjà écrit et comme je ne cesserai jamais de le répéter : tricher n'est pas jouer.

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Du côté du vrai foot, celui "d'en bas", un grand bravo à mes ex Chouchoutes du Pecq qui se sont qualifiées pour le 4e tour régional du Challenge de France (la Coupe de France des féminines) face à Stade de l'Est, également une formation de PH. Après avoir terminé le temps réglementaire à 0-0, les Alpicoises se sont qualifiées aux tirs au but grâce à trois arrêts d'Amanda et des réussites de... Amanda, Brya et Audrey. Bravo donc à Amanda, Anouk, Alexa, Anaïs, Adèle, Marion, Charline, Maria, Brya, Audrey, Pauline, Gaëlle et Anne-Sophie.

Malheureusement, le match dont je rêvais entre les Chouchoutes et Val d'Orge n'aura pas lieu au prochain tour. Les Valdorgiennes de mademoiselle Audrey se sont en effet fait sortir par Val d'Argenteuil (3-1). Dommage. "Franchement, on aurait pu passer, commente Audrey. On se prend un but sur un coup franc de 35 m qui lobe notre gardienne. Ensuite on prend un deuxième but sur un tir contré qui prend la gardienne à contre-pied. 2-0 à la mi-temps. Une fille de notre équipe se fait expulser en début de seconde période. ça devenait chaud pour revenir. Surtout que Val d'Argenteuil en marque un troisième avant que Marine sauve l'honneur sur un coup franc direct." (ont joué à Val d'Orge : Florène - Céline, Marine, Justine, Mélodie (Elise, 46e) - Julie, Elodie, Laetitia, Anne-Gaëlle (Laura, 46e), Audrey - Sarah). Merci Audrey pour les infos ;)

Pendant ce temps là, les Chouettes d'Issy les Moulineaux, mon nouveau club, disputaient un match amical face à la D2 de Bagneux. Les Isséennes se sont montrées largement à la hauteur en obtenant un nul (2-2) grâce à des buts de Cindy et d'Islay (ont joué pour Issy : Amandine - Angie - Zoé, Sarah, Emilie - Marlène, Cindy, Agnès, Tizi - Agnès, Islay. Puis Sophie, Isabelle, Elodie, Mélanie). Cette rencontre fut une bonne occasion de maintenir tout le monde dans le rythme et de faire tourner l'effectif avant la reprise du Championnat de DH samedi prochain à domicile face à Juvisy 3. J'ai actualisé le site du club avec les dernières infos... Si ça vous dit d'aller faire un tour, cliquez ici : www.ffissy.net

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Un petit coup de coeur musical pour le CD de Sandi Thom "Smile... it confuses people". Sandi Thom est une chanteuse britannique de 24 ans qui s'est fait connaître par des concerts organisés dans ... sa chambre, filmés par une webcam et diffusés sur internet. 70 internautes le premier soir et.... 70 000 pour son troisième "concert". De quoi être repérée par les maisons de disques avec à la clé ce premier album qui vaut le détour. D'ailleurs je l'écoute en boucle depuis trois jours.

Par contre je reste très circonspect sur le dernier "produit" de Robbie Williams dont je suis pourtant un grand fan... Là, j'ai un peu l'impression de m'être fait avoir...

Simplement écoeurant...

Me voilà de retour après deux jours passés dans la capitale française, voire européenne, voire mondiale, voire même peut-être intergalactique du hockey-sur-gazon, j'ai nommé Porchères. Ma mission est remplie : Mamzelle Peg a pris son dossard pour le Marathon de Paris... Et en plus je remonte très fort au Challenge du Boulet d'or. :D

De retour donc après un retour en TGV où j'ai eu la chance de côtoyer plein de charmants petits zenfants dans ma voiture. Vous savez, ces zenfant qui vous pourrisent le voyage parce qu'ils n'arrêtent pas chialer, de hurler et de brailler. Je plains les passagers qui n'avaient rien à se mettre dnas les oreilles et qui ont dû supporter la marmaille pendant trois heures. Ces gentils zenfants, il faudrait pouvoir les congeler pendant le voyage et les décongeler à l'arrivée (des expérimentations ont récemment été lancées en Corée mais le protocole n'est pas encore affiné). Un voyage où j'ai également croisé un contrôleur SNCF qui se la jouait shérif...(y 'a des baffes qui se perdent). Même si cet abruti estimait sans doute que la casquette sur sa tête de cake lui permettait d'être arrogant et puant avec les passagers, ce n'est rien par rapport à une hôtesse de l'air de la Lufthansa qui s'est retrouvée sur le chemin de l'équipe de France de tennis de table.

Voici le communiqué de presse envoyé hier soir par Hub au sujet de la triste mésaventure arrivée à la pongiste Sarah Hanffou, membre de l'équipe de France de tennis de table qui dispute actuellement l'Open Pro Tour de Russie... Petite précision, pour ceux qui ne connaissent pas le ping, Sarah est black....

Elle devait disputer son premier simple dans l'Open de Russie cet après-midi. Mais Sarah Hanffou est arrivée ce matin à Paris. Après une nuit passée dans les trains pour rentrer de Franckfort où elle avait été refoulée avant d'embarquer pour Saint-Pétersbourg, Sarah a évoqué, avec pudeur, son incroyable journée.
En déplacement avec toute la délégation tricolore (13 joueurs et trois entraîneurs), Sarah Hanffou avait tout à fait normalement embarqué à Roissy après les traditionnels contrôles (bagages et passeports) en direction de Franckfort pour rallier Saint-Pétersbourg.
Nouveaux contrôles douaniers à Franckfort et toujours pas de difficultés puisque Sarah possède un passeport français valide et un visa pour la Russie. Mais voilà, au moment d'embarquer, l'hôtesse contrôle le coupon de vol et le passeport puis demande à Sarah de patienter. Les autres membres de la délégation tricolore se trouvent déjà dans l'avion. Le temps passant (et pressant) Sarah demande des explications en anglais et l'hôtesse lui rétorque que la photo de son passeport est légèrement décollée !

"With people like you : avec les gens comme vous"

Sarah Hanffou insiste pour monter dans l'avion en arguant que ses papiers sont en règle, ses bagages dans l'avion et qu'elle voyage au sein de la délégation française. A la question que tout citoyen se pose alors : "mais pourquoi ?", l'hôtesse répondra à Sarah, "With people like you..."... "les autorités russes pourraient vous refouler et le coût du rapatriement est à la charge de la compagnie (5000 Euros)". Sarah attendra dans l'aéroport pendant 7h pour récupérer son bagage et n'a pas pu reprendre l'avion (aucun membre de la délégation française n'a pu ressortir de l'avion pour rejoindre Sarah Hanffou et lui remettre le billet retour) : elle est arrivée à son domicile parisien à 7h, fatiguée et dépitée.

Le CIO vend son âme

Et voilà... Une nouvelle fois, le roi dollar a eu raison du sport. Hier, le Comité olympique (CIO) a en effet décidé de programmer les finales des épreuves de natation et de gymnastique des prochains Jeux Olympiques de Pékin... le matin. Les dirigeants olympiques ont cédé au diktat de la chaîne américaine NBC désireuse de s'offrir en prime time, heure US, les probables exploits de Michael Phelps et de ses gymnastes (parmi les meilleures du monde). Il est vrai que NBC tient les cordons de la bourse...

La chaîne a ainsi payé 3,55 milliards de dollars (2,82 Mds EUR) pour les droits de plusieurs éditions des jeux Olympiques jusqu'en 2008, et encore 2,2 milliards de dollars (1,75 Md EUR) pour les éditions 2010 (Vancouver) et 2012 (Londres), une somme qui représente plus de la moitié des revenus des Jeux. C'est évident qu'à ces conditions, NBC a le droit de demander quelques avantages...

Est-ce néanmoins une raison pour mettre le CIO à sa botte ? Est-ce une raison pour imposer aux athlètes, sans qui les Jeux ne pourraient avoir lieu, un horaire ô combien défavorable pour de réelles performances ? Assurément non.

A l'exception bien évidemment des Américains, les meilleurs nageurs de la planète (Van den Hoogenband, Katajima, Manaudou, Thorpe...) s'étaient pourtant mobilisés contre ce projet. Une pétition avait été signée par les plus grands. Mais le CIO n'en a pas tenu compte. Les anciens athlètes sans doute plus préoccupés par les petits fours des banquets et des réceptions que par le bien-être de leurs successeurs, ont même acquiescé...

Je vous conseille fortement la lecture de l'interview du nageur néerlandais Peter van den Hoogenband dans L'Equipe de ce matin. Le moins que l'on puisse dire c'est que VDH n'utilise pas la langue de bois, criant fort justement au scandale. Il est dégoûté. Evidemment, tous les athlètes vont s'adapter et mettre en place un  programme susceptible de les préparer au mieux à ces conditions inhabituelles. Mais quand même... Cette décision est scandaleuse.

L'athlète est le maillon essentiel des Jeux. Il doit à ce titre être placé dans les meilleures conditions. Programmer une finale olympique à 10 heures du matin est une aberration. Tout le monde le sait. Il y a hélas longtemps que l'esprit olympique n'est plus qu'une illusion. Cette nouvelle décision n'est qu'une illustration supplémentaire de l'aliénation des dirigeants olympiques vis à vis des télévisions américaines...

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Même si je suis licencié au Meudon Triathlon, je me permets de faire un petit peu de pub pour le club de Bagneux, dirigé par Cécile, alias "ma triathlète préférée". Le COM Bagneux section triathlon s'est en effet doté d'un blog où vous pourrez trouver toutes les informations nécessaires. En voici l'adresse http://bagneuxtriathlon.canalblog.com/

Hawaii, du bonheur pour tous

En voilà un joli week-end. Un samedi après-midi passé autour d'un terrain de foot occupé par des demoiselles (cf news précédente), une sympathique rencontre, un dimanche passé au journal avec plein de travail (au moins ça évite de s'ennuyer) tout en jetant un oeil sur quelques événements sportifs bien sympas (la finale de tennis avec la démonstration de Federer, Manchester-Liverpool, le grand prix de F1 et Marseille-Lyon) et surtout... une folle nuit de samedi à dimanche (il a juste manqué que je gagne les 85 millions d'euros de l'Euromillion.... Mais bon, ce sera pour la prochaine fois...).

Dieu que le triathlon est un sport fatiguant... Y compris lorsque l'on est confortablement installé dans son canapé et même, un peu plus tard, au fond de son lit. C'est que la nuit de samedi à dimanche fut particulièrement courte. La cause ? L'Ironman d'Hawaii of course. Grâce à un internet, il est en effet possible de suivre la course en direct comme si on était devant la télé. Le problème de cette course c'est qu'elle dure quand même plus de huit heures et qu'avec le décalage horaire,  ça nous emmène, forcément jusqu'au bout de la nuit. Jusqu'à 4 heures du mat en l'occurrence... Mais qu'est-ce que c'était bien. On s'y serait presque cru...

A l'arrivée, la victoire du Teuton de service, Normann Stadler, déjà vainqueur il y a deux ans mais dont l'état de relative fraîcheur à l'arrivée me laisse fort sceptique... (on aurait dit qu'il venait de finir son footing le monsieur...). Je veux bien que les vertus euphorisantes d'une victoire effacent partiellement la fatigue, mais quand même... Bref... Il devance l'Australien Mc Cormack et Faris Al-Sultan, l'Allemand vainqueur l'an dernier. A souligner la très belle perf de Patrick Vernay qui s'arrache pour aller chercher la 10e place, son meilleur résultat à Hawaii.

Un petit tour dans les bras de Morphée (faute de mieux...) et au réveil, reconnection avec la ligne d'arrivée d'Hawaii pour voir l'arrivée des derniers et apprécier l'ambiance sur place. Sur fond de musique rock ou de danseuses locales (pas mal les danseuses d'ailleurs), avec des spectateurs super enthousiastes (à l'américaine), les arrivées se sont ainsi succédées jusqu'à midi, heure de Vanves. Un point commun entre tous ces amateurs partis 15 ou 16 heures plus tôt : le bonheur. Celui d'être finisher du triathlon le plus mythique de la planète. Dernière à franchir la ligne, une dame de... 76 ans ! Se taper 3,8km de natation, 180km de vélo et un marathon à pied à 76 ans.... euh... moi je dis respect madame...

L'occasion de rebondir sur un débat lancé hier sur le forum d'onlinetri (où nous étions quand même encore plus de 70 à 3 heures du mat... pas mal...). Certains avaient en effet tendance à dénigrer les finishers de la dernière heure. Sous prétexte qu'ils ne courraient pas à 14 ou 15 à l'heure, ils ne mériteraient pas le respect...Vous vous doutez bien que je ne partage pas cet avis. 

Dans le monde du triathlon il existe certaines personnes qui entretiennent l'idée que faire un Ironman est quelque chose d'exceptionnel... un truc de "surhommes", un truc de "mecs qui en ont"... Sans doute pensent-ils ainsi se faire mousser et épater la galerie... Evidemment voir des messieurs et des madames de 60 ans ou des tit(e)s gros(ses) terminer Hawaii, nuit gravement à l'image du surhomme... Et alors ? Terminer un Ironman est pourtant quelque chose à la portée de n'importe qui un minimum sportif. La meilleure preuve est quand même que j'en ai terminé un (11 h 57'40'' à Roth l'an dernier je rappelle).  Ce n'est qu'une histoire d'entraînement et de volonté.

Evidemment, il y a au départ d'Hawaii, des personnes qui ont gagné leur dossard par la loterie ou à qui les organisateurs ont "offert" une place alors que beaucoup de "vrais" triathlètes sacrifient du temps, de l'argent et parfois leur vie familiale à la quête de cette qualif si prisée. Est-ce injuste ? Franchement, je ne me pose même pas la question. Sans doute parce que j'ai toujours préféré me réjouir du bonheur ou de la chance des autres que de l'envier... Le "tant mieux pour lui" est beaucoup plus constructif que le "c'est pas juste". ça évite de vivre en permanence avec des sentiments négatifs et de l'aigreur... Peut-être aussi parce que je n'aurais aucun scrupule si j'en ai l'occasion à demander une wild-card afin de réaliser un reportage "vu de l'intérieur" pour mon journal... (ça a d'ailleurs déjà été évoqué mais il faut déjà que je me remette dans un état physique décent...).

Une des bases du sport est selon moi le respect. Respect de soi, respect des arbitres (petite parenthèse foot suite au week-end mouvementé des arbitres... si les joueurs arrêtaient de tricher en permanence et de tacler comme des fous furieux (comment les Niçois peuvent-ils contester l'expulsion de leur joueur ?... beurk), peut-être que la tache des arbitres serait un peu plus simple...), respect des adversaires... bref... respect de l'autre. Etre un "Ironman" ne dispense pas de ce respect. Chacun a ses objectifs. Chacun a ses contraintes, son passé, ses moyens physiques, ses motivations. Terminer un 10km peut être tout aussi respectable que de terminer un Ironman.

Dans quelques jours, Anne, une collègue du journal va prendre le départ du Marathon de New York. Son premier marathon. Depuis plusieurs mois, je la vois partir s'entraîner (encore hier midi). Elle n'est pas une journée sans penser à sa course. Evidemment, elle ne courra pas en moins de 3 heures ni même en moins de 4 heures. Mais peu importe. Ce qui est beau dans sa démarche, c'est de s'être dit un jour : "je vais faire un marathon". Et de s'être ensuite donné les moyens de le faire. De s'être investie vers un objectif sportif qui pour certains d'entre nous ressemble presque à une formalité. Et même si elle met 4 h 30, elle pourra être fière d'elle, fière d'être allée au bout de son projet. Un Projet qui n'appartient qu'à elle et que personne n'a le droit de dénigrer.

Ce week-end, à Hawaii, même les derniers à franchir la ligne avaient un projet et sont allés à son terme. Tous avaient probablement puisé dans leur propre histoire, dans leur vie ou encore dans le soutien de leurs proches la force de s'entraîner, "un minimum". Alors bravo à eux TOUS et... RESPECT... N'en déplaise à quelques esprits chagrins...

Dhorasoo ?... Beurk, beurk beurk

Voilà un week-end comme je les aime. Après le match des Chouettes samedi (voir news précédente), la fin de match de CFA samedi soir, ce dimanche, c'était hockey sur gazon du côté de Saint-Germain-en-Laye, suivi d'un petit passage au Camp des Loges pour aller faire un tit coucou. Le tout sous un beau soleil.

Au programme, le choc entre les demoiselles de Saint-Germain, championnes de France en titre, et les demoiselles de Cambrai, championnes la saison précédente. Emmenées par une Muriel Foulard-Lazennec en pleine forme (tu as eu raison de ne pas prendre du punch vendredi soir Muriel...), les locales l'ont facilement emporté (4-0) sur des Nordistes trop handicapées par la retraite de Mamzelle Peg et les absences de Caroline Durachta et Gwenaëlle Dutel.

Je voulais aussi revenir sur "l'affaire Dhorasoo" (euh... je préviens, je vais me faire un peu plaisir et ça va envoyer dur...). Encore une fois, je reviens sur ma promesse de ne plus parler de foot pro mais ça me démange trop. Et puis de toute façon, il n'y a que ça qui suscite quelques commentaires... (et moi, j'aime bien les commentaires... Braziou, à toi de jouer...).

Mais pour qui se prend-il ce Dhorasoo de médeux ? Pour rappel, le début du processus de crise remonte à l'envoi de ce type dans l'équipe réserve du PSG qui évolue en CFA (4e division). Notre pauvre Dhorasoo avait été prié d'aller se refaire la santé. Evidemment, il s'agissait d'une sanction destinée à le faire réagir et à se bouger un peu le c.. Une façon de le faire réfléchir. Même s'il y avait probablement un problème de personne entre Guy Lacombe et Dhorasoo, dans une équipe, c'est quand même le coach qui décide. C'est la règle de base sans laquelle tout part en sucette. L'autre gugusse a été vexé et n'a pas voulu aller salir ses petits crampons sur les pelouses amateurs (pourtant c'est vachement bien le CFA... n'est-ce pas Julien?)...  Mais qu'y avait-il donc de déshonorant ? 

La diva a alors choisi de s'épancher dans la presse évidemment preneuse (mais bon, on ne lui a pas non plus collé un pistolet sur la tempe pour qu'il parle). Et il a payé ses paroles par un licenciement. Mais c'est la règle mon gars. Dans une entreprise "normale", si un employé critique ouvertement et publiquement son patron ou sa hiérarchie, eh bien, il est viré. Et personnellement, ça ne me choque pas... Après tout, le patron, souvent présenté comme le grand méchant, c'est quand même lui qui fait le chèque à la fin du mois... (mais c'est un autre débat). Pourquoi, le footballeur disposerait-il d'un autre statut ?

Invité de plusieurs émissions racolleuses depuis quelques jours, Dhorasso voudrait presque nous faire pleurer sur son sort. Monsieur est au "chômage". Pauvre chou.... C'est vrai qu'avec ses 175 000 euros mensuels (sans les primes... mais bon de toute façon, au PSG, les primes de victoires étaient rares... lol), il risque d'avoir des fins de mois difficiles... Il veut peut-être qu'on se côtise... 

Dans sa communication post-crise, notre ami voudrait aussi se faire passer pour une victime enfin libérée du joug de son club. Il dit "se sentir libre". Il voudrait peut-être aussi qu'on alerte Amnesty International sur les conditions de vie des footballeurs pro au PSG... parce qu'à l'écouter, ça a l'air vraiment terrible...

Ce mec est indécent... beurk, beurk, beurk...

PS : Bravo et merci aux dirigeants du Paris-SG pour cette décision...

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Tant que j'y suis dans le coup de gueule foot, un petit mot sur le match Lens- Marseille d'hier soir. Qu'est-ce que ça peut être chiant d'avoir toujours les mêmes comportements débiles. 64e minute : le Lensois Vignal ceinture le Marseillais Niang qui file au but. Un plaquage que les rugbymen du Stade Français ont sans doute apprécié. La faute est évidente de chez évidente. Fort justement, l'arbitre siffle penalty et expluse Vignal. Et c'est parti pour l'embrouille avec tout de suite la mêlée autour de l'arbitre et Vignal qui met trois heures à sortir jurant qu'il n'a rien fait. 78e minute, situation confuse dans la surface de l'OM. L'arbitre siffle un penalty pas forcément évident voire même très très très contestable. Et rebelote pour la mêlée autour de l'arbitre. Mais nom de dieu, une fois que c'est sifflé, à quoi ça sert de sauter sur l'arbitre ? Il ne reviendra de toute façon pas sur sa décision même si elle est mauvaise... Un jour, ce serait bien si les footeux pouvaient arrêter de se foutre du monde...

La fameuse "commission de l'éthique" de Rocheteau, elle fait quoi ? Je te collerais trois matches de suspension à tout ça moi... La vidéo dans le jeu, c'est un vaste débat sur lequel je n'ai pas d'avis. Mais je rêve d'une "vidéo disciplinaire" où l'on pourrait revenir sur tous les gestes d'antijeu, les gestes violents ou les tricheries non sanctionnés durant la partie. Peut-être qu'en sanctionnant a posteriori avec des matches de suspension ou/et des fortes amendes, certains se calmeraient un peu pour le plus grand bien de l'esprit du sport...

Voilà, j'en ai fini avec mes coups de gueule... Tin, ça fait du bien....

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A part ça, à signaler cette semaine le début de l'Open de Hong Kong de squash. Pour ce tournoi, l'un des plus gros de la saison, trois Français sont sur place. Thierry Lincou (n°3 mondial, ex n°1) et Grégory Gaultier (n°7, vice-champion du monde), sont directement placés dans le tableau final. Renan Lavigne (n°33), auteur la semaine dernière d'une grosse perf face au n°10 mondial, devra pour sa part passer par les qualifs.

Je les envie d'être là-bas. L'année dernière, j'y avais couvert les Championnats du monde. J'avais adoré l'ambiance de cette ville. J'ai eu la chance dans ma petite vie de beaucoup voyager. Mais la baie de HongKong reste sans aucun doute l'un des plus beaux endroits que j'ai pu voir (la baie de Sydney, c'est pas mal aussi...). Un endroit complètement fascinant. A priori, je devrais d'ailleurs y retourner dans deux ans pour les épreuves d'équitation des Jeux olympiques qui se dérouleront là-bas et non à Pékin (pour une histoire de quarantaine je crois...). Enfin, si les cavaliers français se qualifient...